Report du procés de Ould M’Khaitir au 4 décembre prochain

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Adrar Info - La cour d’appel de Nouadhibou a reporté le procès deMohamed Cheikh Ould M’Khaitir au 4 décembre prochain.

Il y’a quelques jours, la cour d’Appel de Nouadhibou, dans sa nouvelle constitution, différente de la précédente, a fixé la date du 7 novembre prochain pour examiner le dossier de Mohamed Cheikh Ould M’Khaitir, l’auteur de l’article jugé insultant à l’endroit du Prophète (PSL).

L’avocat du mouvement "soutien au prophète (Nosra)" Sidel Moctar Ould Sidi Taleb a demandé, dans une lettre adressée au Procureur et à la Cour Suprême, la programmation du dossier de Ould M’Khaitir, leur signalant sa disponibilité pour les dates du 4 au 10 novembre prochains.

Source : http://alakhbar.info/?q=node/6709

Traduit par Adrar.Info

Pouvoir et Opposition face à l’épreuve des élections présidentielles de 2019

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Abdalla Hajbrahim - Après la longue expérience du parti unique, PPM, sous Feu Mokhtar Ould Daddah et celle des "Structures d'éducation des masses", sous Mohamed Khouna Ould Haidalla, notre Pays, de 1992 à nos jours, n'a cessé de tenter de se frayer sa propre voie vers un semblant de démocratie pluraliste ...

Aujourd'hui, la Mauritanie arrive à la croisée des chemins. L'année 2019 sera celle de tous les périls, année où l'actuel Chef de l'état devrait laisser sa place à un nouveau Président élu au suffrage universel.

Cette année frappe déjà à nos portes. Aussi, l'organisation de cette alternance démocratique,tant attendue,ne peut et ne doit être l'apanage du seul Pouvoir en place et ses acolytes, mais un événement qui devrait faire appel à la participation de toutes les forces politiques nationales, dans leur diversité,sous la bénédiction de nos forces armées et de sécurité, garantes, en dernier ressort, de l'intégrité de notre territoire et de la cohésion de notre peuple.

dans une approche où celles-ci se seraient tacitement engagées à placer les intérêts supérieurs de la Nation au dessus des ambitions personnelles de certains ou visées particularistes venant de quelque bord que ce soit...

Le rôle de notre Opposition, celle qui se bat pour plus de justice, de démocratie et de progrès,dans cette phase cruciale de notre Histoire, ne devra-t-il pas allier fermeté sur les principes, notamment ceux clairement exprimés dans notre Constitution, et souplesse dans la démarche politique ?

Il semble que le FNDU, qui reste le principal rassemblement des forces de l'Opposition connues à ce jour en Mauritanie, serait en train de faire peau neuve,pour affronter les défis de la prochaine étape...Ce nouveau souffle de l'Opposition démocratique, s'il se confirmait,crée un réel espoir au sein de toute l'opinion publique nationale, ce qui présagerait de l'émergence d'un nouveau discours cohérent, pragmatique et rassembleur ...

Le Sahel, l’une des dernières régions au monde où perdure l’esclavage

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Ecofin Hebdo - Le journal malien L’Aube, repris par le site Mali Actu, donne un coup de projecteur sur la lutte contre l’esclavage, une pratique qui perdure dans le Sahel, notamment au Mali, au Niger et en Mauritanie

Mali : Afrique de l’Ouest : Haro sur l’esclavage ! 

A l’issue du Colloque international sur les droits et esclavage en Afrique de l’Ouest, tenu du 16 au 18 octobre derniers à Bamako, un appel a été lancé aux autorités de la Mauritanie, du Mali et du Niger, afin qu’elles prennent des mesures pour mettre fin à la pratique de l’esclavage.

En effet, le sahel est l’une des régions au monde qui a la spécificité de connaitre encore l’esclavage et pratiques assimilées. Des millions d’êtres humains, avec les mêmes instruments idéologiques et religieux qui conduisent à l’extrémisme violent, sont maintenus dans l’esclavage.

Pour combattre cette situation, des organisations de la société civile du Mali (Temedt, Infa-plus, Ikewane), de la Mauritanie (IRA) et du Niger (Timidria) ont lancé un appel aux gouvernements de leurs pays. A la Mauritanie, il est demandé la libération immédiate et sans condition des militants anti-esclavagistes emprisonnés, à savoir Moussa Bilal Biram et Abdallah Salek et la levée de l’interdiction d’exister du mouvement «Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) ». 

Au gouvernement malien, il est demandé l’adoption rapide d’une loi criminalisant l’esclavage à l’instar de la Mauritanie et du Niger. Ce dernier est cependant interpellé à accélérer l’application effective de la loi adoptée en 2003, criminalisant la pratique de l’esclavage. 

Par ailleurs, ce colloque de trois jours a été une opportunité d’échanges entre spécialistes des questions liées à l’esclavage et aux droits. Il a permis, aussi, de pousser la réflexion sur les différents types d’esclavage. Occasion également d’évoquer les vestiges de cette traite humaine et les instruments qui ont été utilisés pour son exécution.

En effet, ce rendez-vous scientifique avait pour objectif d’identifier, d’évaluer et de faire une comparaison des normes juridiques issues des traditions et textes locaux par des sociétés dites esclavagistes et post esclavagistes en Afrique de l’Ouest. 

Ce débat entre universitaires, chercheurs et autres acteurs de la société civile aidera à mieux comprendre les questions complexes comme le phénomène de l’esclavage et surtout de proposer des solutions idoines pour le combattre.

Les experts venus d’Europe, d’Amérique et de l’Afrique ont menés des réflexions sur le thème afin de mieux appréhender les héritages contemporains de l’histoire de l’esclavage en Afrique de l’Ouest, notamment la discrimination envers les descendants d’esclaves.

« La question de l’esclavage est, certes, parfois considérée comme un sujet tabou mais l’esclavage a une longue histoire en Afrique et ses formes contemporaines n’ont jamais été autant d’actualité», a affirmé le mauritanien Biram Dah Abeid, président de l’IRA

Pour ce militant engagé dans la lutte contre l’esclavage, le continent a trop longtemps fermé les yeux sur cette pratique qui sévit toujours, particulièrement en Mauritanie où elle est pourtant officiellement interdite depuis 1981.« Des êtres humains naissent propriété d’un autre. 

Ils peuvent être vendus, gagés, cédés, loués ou donnés, travaillent sans repos, sans salaire ni soins. Ils n’ont ni droit à l’éducation, ni à une pièce d’état civil. Les femmes et les filles subissent régulièrement des viols »
, a précisé Biram Dah Abeid. 

Source : L’Aube


Mauritanie. Apostasie: l'affaire M'Kheitir au programme d'une session criminelle

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Le360 - Le dossier Mohamed Ould M’Kheitir, un blogueur condamné à mort pour «apostasie» en décembre 2013, détenu depuis janvier 2014, figure au programme d’une session de la Cour d’appel de Nouadhibou (465 kilomètres au nord de Nouakchott) qui se déroule du 06 au 21 novembre prochain. 

Une session qui intervient quelques jours après le séjour en Mauritanie des représentants de Human Rights Watch (HRW) qui avaient soulevé les cas de M'Kheitir et du sénateur Mohammed Ould Ghadda, un opposant au régime enlevé puis emprisonné par le pouvoir pour des raisons politiques.

L’affaire de ce jeune blogueur sous le coup de la peine capitale, dont le père (préfet de Nouadhibou à l’époque des faits) et la mère, ont fui la Mauritanie sous la pression des groupes intégristes qui menaçaient d'attenter à leur vie, avant de solliciter et obtenir l’asile politique en France, a fait couler beaucoup d’encre et de salive en Mauritanie, suite à une forte mobilisation de la rue, généralement considérée comme «ennemie» du juge, appelé à dire le droit sans pression.

Ainsi, on a noté de nombreuses manifestations encadrées par le courant islamiste, exigeant l’exécution de la sentence prononcée par la Cour criminelle de Nouadhibou en décembre 2014, sur la base de l’article 489 du Code Pénal (CP).

Au mois d’avril 2016, la Cour d’appel de la capitale économique mauritanienne a disqualifié les faits en «mécréance» sur la base de l’article 306 du Code Pénal (CP), sans toutefois casser le verdict comportant la peine de mort.

Suite à un pourvoi en cassation introduit par la défense, la Cour suprême a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Nouadhibou au motif que celui-ci comporte «des erreurs» sans plus de précisions, et un renvoi de l’affaire «devant la cour d’appel de Nouadhibou autrement composée» dans un verdict rendu en janvier 2017.

Du côté de la défense assurée par les cabinets de maîtres de Fatimata M’Baye et Ould Moine, on se montre optimiste et serein à une dizaine de jours du début de la session criminelle de la Cour d’appel de Nouadhibou, estimant que le prisonnier Mohamed Ould M’Kheitir devrait immédiatement retrouver la liberté après le prochain épisode de ce long feuilleton, en référence à l’article 306 du Code pénal.

Celui-ci dispose: «Tout musulman coupable du crime d’apostasie sera invité à se repentir dans un délai de 3 jours. S’il ne se repent pas dans ce délai, il est condamné à mort en tant qu’apostat». Par ailleurs, le même article ajoute: «Toute personne coupable du crime d’apostat (zendagha), sera, à moins qu’elle ne se repente au préalable, punie de la peine de mort. 

Si elle se repent avant l’exécution de cette sentence, le parquet saisit la Cour suprême, à l’effet de sa réhabilitation dans tous ses droits, sans préjudice d’une peine correctionnelle prévue au premier alinéa du présent article (3 mois à 2 ans d’emprisonnement et une amende de 5.000 à 60.000 ouguiyas mauritaniens»
, soit de 15 à 181 euros.

Par notre correspondant à Nouakchott 
Cheikh Sidya
 

Dossier Mohamed OULD GHADDA/Communiqué de presse de l'avocat Me Pierre MIGNARD

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Le Calame - Monsieur Mohamed OULD GHADDA, membre du Sénat mauritanien - dont la dissolution invoquée est invalide sur le plan constitutionnel - placé en détention provisoire, plusieurs autres sénateurs, des journalistes et des responsables francophones d’organe de presse, mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, ainsi que des responsables du patronat mauritanien ont donné mandat à Maître Jean-

Pierre MIGNARD, Avocat au barreau de Paris, pour assurer la défense de leurs intérêts dans le cadre de l’information judiciaire ouverte au Tribunal de Nouakchott sur de prétendus faits de corruption. 

Maître Jean-Pierre MIGNARD a saisi le Ministre de la justice de la Mauritanie ainsi que plusieurs instances européennes et internationales, notamment le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, l’Organisation internationale de la Francophonie et le Commissaire européen en charge de la coopération internationale et du développement pour porter à leur attention la situation grave et préoccupante de ses clients, dans l’attente de se rendre à Nouakchott.

Paris, le 25 octobre 2017 

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