URGENT Explosion de mine : 3 Casques bleus tués dans le nord du Mali

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Bamako, le 26 octobre 2017 – Aujourd’hui vers 14:30, un véhicule de la Force de la MINUSMA qui escortait un convoi logistique a heurté une mine ou un engin explosif improvisé sur l’axe Tessalit-Aguelhok.

Suite à l’explosion, trois Casques bleus ont perdu la vie et deux autres ont été blessés selon un bilan provisoire. Leur évacuation médicale a été effectuée sur la ville de Kidal.

“Je condamne avec la dernière énergie de tels actes abjects, ayant pour seul but de déstabiliser le pays et de porter atteinte au processus de paix en cours au Mali. Mes pensées et ma sympathie vont aux familles des victimes et aux blessés”, a déclaré M. Koen Davidse, Chef de Mission par intérim avant d’ajouter  “ma Mission reste déterminée à poursuivre ses efforts  pour la consolidation de la paix au Mali”.

La Mission rappelle que les attaques visant des soldats de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international.

La MINUSMA présente ses condoléances aux proches des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Olivier Salgado

LE PAM ET LE GOUVERNEMENT ENGAGES POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF FAIM ZÉRO EN 2030

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Le travail de cet atelier conduit par un groupe de consultants, composé de la crème du pays a suivi un processus de  diagnostic profond (jusqu’au région) pour analyser les obstacles pour la réduction de la prévalence de la faim et la malnutrition, et de renforcer la promotion du droit à l’alimentation en Mauritanie.

Objectif Faim zéro en 2030, c’est le pari que s’est donné le Gouvernement mauritanien avec l’appui du bureau du PAM. Dans l’atelier tenu du 25 au 27 courant à l’hôtel Azalai.  C’est en substance, le message qu’a voulu passer le secrétaire général du MEF à l’ouverture de l’atelier.

Toutes les présentations des consultants visaient nous devons en cette période  faire ce que nous n’avons pas pu faire en 60 ans. Mais que nous devons mettre les moyens nécessaires et nous les avons. Notre pays a les ressources en eau ; il a les terres et les ressources humaines de qualité. Il faut maintenant de la volonté et une prise de conscience. Il s’agit de notre survie, ce n’est pas une affaire de Gouvernement seulement. Éliminer la faim ne peut pas être le seul fait des gouvernements et des organismes régionaux. Un large engagement de tous les acteurs est indispensable: Les maires, les ONG, la société civile, les agriculteurs et les organisations de consommateurs, les entreprises et les parlementaires, les médias, les institutions religieuses, les universités - tous doivent contribuer à écrire l’histoire de la faim en Mauritanie. Il y a amplement de la place pour des personnes engagées à défendre la vision Faim Zéro.

Le représentant du PAM  a insisté sur la nécessité de changer la façon de travailler et que les acteurs étatiques et non étatiques doivent travailler ensemble pour mettre en œuvre les politiques et programmes.

Cette initiative Faim Zéro constitue pour tous les acteurs, un cadre commun pour l’allocation des ressources, le suivi et la redevabilité. La protection sociale, tel que les programmes de transfert d’argent, doivent être conçus avec une dimension productive. Les béné­ficiaires de programmes de protection sociale devraient se transformer en une main d’œuvre productive. Agriculture sensible à la nutrition La malnutrition est une tragédie individuelle et sape le potentiel des ressources humaines du pays  nous devons travailler afin de maintenir et rendre utile les bras valides par la promotion des activités HIMO pour augmenter la production. En milieu rural qui renferme plus de vulnérables.

A l’unanimité des participants  pour atteindre un tel objectif, il faut de la volonté, un changement des habitudes, une administration efficace et une synergie d’actions.

 

 

Mauritanie : Ousmane Wane continue sa descente aux enfers d’ENER

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Les Mauritanies - Après avoir été entendu par la police des crimes économiques, en début de ce mois, l’ex-patron de l’Etablissement National de l’Entretien Routier (ENER), a comparu, mardi 24 octobre, devant le juge d’instruction. Le directeur a été interrogé sur l’affaire de détournement et la de mauvaise gestion de ladite société. 

Selon des sources proches du dossier, le présumé a plusieurs fois répondu à l’appel des enquêteurs qui voulaient avoir des éclaircissements sur cette affaire. 

Ce jugement intervient dans un contexte où le gouvernement a décidé de faire le point sur la gestion des entreprises publiques.

Pour rappel, Ousmane Wane a été nommé directeur de cet établissement en 2015.

Ibrahima Junior Dia 

Pour un problème de chefferie, le FNDU menacé

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L'Authentique - Le FNDU est au bord de l’implosion. Ce conglomérat d’hommes politiques et d’acteurs de la société civile qui regroupe les plus farouches opposants au régime de Ould Abdel Aziz ne parvient toujours pas à se désigner une présidence. 

Divisé à cause de ses inepties, le Front national pour le développement et l’unité (FNDU) qui regroupe l’ensemble des partis de l’opposition la plus radicale, ne parvient toujours pas à désigner sa présidence. Une querelle de chefferie qui rappelle à bien des égards les drames qui minaient nos antiques émirats et qui fournirent une matière exotique aux chroniqueurs de l’époque.

Selon des sources proches du FNDU, le Pôle politique s’opposerait encore au transfert de la présidence tournante au profit du Pôle des personnalités indépendantes. Il faut rappeler que le FNDU est composé de trois pôles : les partis politiques, les personnalités indépendantes, la société civile (et les syndicats). 

Les partis politiques cherchent à conserver la présidence et ont proposé le leader du parti Union des Forces du Progrès (UFP), Mohamed Ould Maouloud, pour la direction du forum pendant la prochaine mandature qui dure une année.

Une position que les personnalités indépendantes réfutent catégoriquement, eux qui tiennent à faire respecter le principe de la présidence tournante vaille que vaille. Ils ont ainsi désigné à l’unanimité l’ancien tonnier de l’Ordre national des avocats, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeïny pour la présidence du FNDU.

L’entêtement du Pôle politique à conserver le pouvoir est ainsi perçu comme une première dans l’histoire du Front, car jamais l’alternance à la tête de la structure n’a créé de polémique, la présidence ayant été jusque-là assurée à tour de rôle par un membre issu d’un des trois pôles par tour de rôle.

Le ridicule d’une telle situation tient surtout du fait que la présidence du FNDU est tellement inutile, sans objet et sans finalité, que l’on se demande si réellement les Mauritaniens ont à faire à des leaders sérieux qui postulent à les diriger demain.

Si tel est le cas, beaucoup d’entre eux prient déjà pour qu’une telle élite ne préside à sa destinée.

D’autre part, les observateurs considèrent que si les leaders du FNDU ne parviennent pas à trouver une issue à la crise qui couve, ce conglomérat d’opposants risque d’imploser.

Une telle perspective, à l’orée d’élections présidentielles décisives prévues en 2019 qui appellent plus à l’unité de l’opposition qu’à son éclatement, ne profiterait en définitive qu’au pouvoir qui cherche déjà un dauphin au président sortant.

C’est le sentiment exprimé par l’un des membres du Pole de la société civile, qui se dit déçu par de tels tiraillements à l’heure où des questions graves interpellent la conscience de la nation, telles celles liées au recul des libertés publiques, à l’emprisonnement des opposants et des leaders d’opinion, à l’institutionnalisation de mesures impopulaires prétendument sorties du référendum constitutionnel, comme le nouvel hymne, le nouveau drapeau, la suppression illégale du Sénat, et d’autres questions liées aux conditions économiques difficiles que traverse la Mauritanie ainsi que les problèmes liés à l’unité nationale et à la cohabitation.

Une opposition piégée

L’opposition mauritanienne a perdu de son aplomb et de son aura. Certains diront même qu’elle a perdu toute crédibilité en perdant toute ses batailles depuis les Accords de Dakar où elle s’est piégée, en acceptant un accord à minima et au rabais. 

En 2009, elle a permis en effet à Mohamed Abdel Aziz, encore isolé sur la scène internationale après son coup d’Etat anticonstitutionnel contre Sidi Ould Cheikh Abdallahi, de revenir par la porte d’entrée alors qu’il essayait de se faufiler difficilement par la porte cochère. En fin tacticien, il avait d’abord utilisé le ténor de l’opposition, Ahmed Ould Daddah qui se voyait déjà son dauphin. Et il s’en débarrassa une fois son plan réussi pour la conquête démocratique du pouvoir.

Puis, l’opposition tenta de se regrouper au sein d’une Coordination de l’opposition démocratique (COD) qui ne parviendra jamais à dépasser ses divergences jusqu’à son éclatement suite à des prises de position inconséquentes, tel le boycott des législatives de novembre 2013 qui a exclu depuis lorsses leaders et ses membres de la scène politique. 

Sans maire, ni même le moindre conseiller municipal, et sans parlementaire, la COD qui avait éclaté pour se reconstituer en un FNDU tout aussi stérile, a depuis lors évolué en marge de la vie institutionnelle.

On l’a vu depuis, profitant de quelques étincelles populaires, pour se manifester avant de mourir chaque fois d’une mort lente, oubliée et effacée jusqu’aux tréfonds des bidonvilles d’où fusaient les appels lancinants à son égard. 

Demain et en l’an 2019, cette opposition ne sera peut-être, si elle ne change pas de tactique et d’approche, qu’une multitude de lambeaux insignifiants, face à la machine implacable du pouvoir quin’aura aucune peine à la laminer comme un fétu de paille. 

Cheikh Aïdara

Les sénateurs se dirigent vers la destitution de leur président.

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Adrar-Info - Les sénateurs mauritaniens,dont l’institution a été dissoute lors du référendum controversé du 5 Aout dernier, ont décidé, au cours de l’une de leurs réunions dont l’objectif est de faire face à la décision réfutée de dissolution du sénat ,d’élire un nouveau président du Conseil pour succéder à son ancien chef , le sénateur Mohsen Ould El Haj , qui a quitté le pays depuis quelques mois et qui n’y est pas retourné. 

Les autorités mauritaniennes interdisent aux sénateurs d’entrer ou de s’approcher du siège du sénat sis au centre de la capitale. 

Il importe de rappeler qu’un certain nombre de sénateurs sont interdits de voyager à l’étranger et sont accusés et poursuivis pour corruption dans l’affaire dite«Bouamatou et consorts ». 

Source : www.anbaa.info/?p=36798

Traduit par Adrar.Info 

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