Un groupe d’instituteurs dans la Moughataa de Wompou (Guidimakha) déclarent être « mécontents » de l’attribution de la prime d’éloignement. Selon une source qui s’est confiée à notre rédaction, un professeur en service dans la localité d’Ajar 1 perçoit 138.000 MRO soit 13800MRU par trimestre alors qu’un instituteur dans la même localité touche 90.000MRO soit 9000MRU. Cependant, ils vivent les mêmes conditions de vie et de travail.
Et c’est pareil dans les villages d’ARR (professeur 138.000MRO et instituteur 90.000MRO ) et Agweinitt 1 et 2 (professeur 140.000MRO et instituteur 84.000M RO), où, les instituteurs et les professeurs cohabitent ensemble et exercent dans les mêmes établissements des écoles fondamentales faute de construction pour les collèges , indique notre source.
Et la source de préciser qu’il s’agit de localités qui sont distantes de la capitale régionale, Sélibabi de 45 et 50 km.
« Contrairement aux instituteurs qui travaillent à Ajar Ehel Salem, Zreigat, Gourel Boure,Hassi Sidi…qui sont à quelque 25 et 30 kilomètres de Sélibabi qui perçoivent des primes conséquentes. Ils empochent jusqu’à 148.000MRO soit 14800MRU ».
« Face à cette injustice dans l’attribution des primes d’éloignement, nous demandons aux autorités au niveau du ministère de l’Education nationale et de la réforme du système éducatif, d’y apporter des corrections justes et transparentes ».
« Dans ces localités, les conditions d’habitation, de vie et de travail est extrêmement nt difficiles. L’eau est salée, les moustiques sont fréquents et la chaleur est étouffante ».
« Nous déplorons la dégradation généralisée des conditions des enseignants dans les zones rurales très enclavées du Guidimakha et surtout suite à l’inégalité de la répartition des primes ».
« Nous avons entrepris plusieurs démarches après des autorités éducatives sr place pour trouver une solution à cette injustice, mais, en vain », déclarent des enseignants, selon la source qui rapporte l’information.
En outre, les enseignants demandent solennellement au ministère de tenir ses engagements envers les enseignants français exerçant dans les localités enclavées et dans des délais très brefs, rapporte la source précitée. Les enseignants demandent également l’attribution des indemnités de multigrade et de bilinguisme aux instituteurs méritants. Toujours selon notre source, les réseaux de la téléphonie mobile et de la connexion sont défectueux dans les zones susmentionnées et les conditions de vie y sont précaires.
Diakité A