Le 24 janvier 2025, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) a signé une convention de partenariat avec les présidents des conseils régionaux des wilayas de l’Assaba, du Hodh Chargui, du Hodh El Gharbi, du Tagant, du Brakna et du Trarza. Cet accord marque une avancée significative dans la décentralisation environnementale. Il vise à améliorer la transparence et l’inclusivité des interventions gouvernementales, tout en mobilisant les populations locales autour des initiatives de développement durable. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de renforcer l’engagement citoyen et de favoriser des actions concertées pour un avenir durable.

La convention a été paraphée par Mme Massouda Mint Baham Ould Mohamed Laghdhaf, ministre de l’Environnement et du Développement Durable, qui a insisté sur l’importance de cette initiative. « Cet accord reflète notre prise de conscience collective des défis environnementaux, économiques et sociaux auxquels la Mauritanie est confrontée. Il illustre également l’engagement de l’État à promouvoir des solutions innovantes et durables, » a-t-elle affirmé.

Les wilayas retenues pour le projet de la Grande Muraille Verte ont été sélectionnées en raison de leur position stratégique le long de son tracé. Ce projet ambitieux ne se contente pas de lutter contre la désertification ; il incarne une vision de développement intégré. Son objectif est de réhabiliter les terres dégradées, de restaurer l’équilibre écologique et de renforcer la résilience des communautés face aux défis posés par le changement climatique. Une initiative qui pourrait transformer les paysages et améliorer la vie des populations locales.

La convention stipule que les conseils de développement régional seront impliqués dans la mise en œuvre, le suivi et le contrôle des projets environnementaux. Ce changement de paradigme dans la gestion des initiatives environnementales place les élus locaux et les acteurs communautaires au cœur du processus décisionnel. Une évolution significative qui pourrait renforcer l’efficacité et la pertinence des actions menées en faveur de l’environnement.

Mme Mint Baham a mis en avant l’évolution significative des performances de l’Agence Nationale pour la Grande Muraille Verte, ce qui a contribué à renforcer la confiance des partenaires tant nationaux qu’internationaux. « Ces avancées témoignent de notre nouvelle vision en matière de gestion des projets environnementaux, qui repose sur une planification stratégique et une gouvernance responsable, » a-t-elle précisé.

En conclusion, cette convention représente une avancée majeure vers l’instauration d’une démocratie participative dans la gestion de l’environnement. Elle permet aux populations locales de s’engager activement dans la préservation de leur environnement et l’utilisation responsable de leurs ressources. Par ailleurs, d’autres départements ministériels, notamment ceux dédiés à la santé, à l’hydraulique, à l’enseignement, à l’agriculture, à l’élevage, à la jeunesse et à l’emploi, devraient s’inspirer de cet acte louable, qui offre une véritable leçon de gouvernance fondée sur l’inclusion et la transparence.

Mohamed BNEIJARA

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