URGENT : Mali le président du tribunal de Niono enlevé par des hommes armés

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Niono : enlèvement du président du tribunal de Niono Les FAMa en mission de poursuite

Le président du tribunal d’instance de Niono, monsieur Soungalo KONE a été enlevé ce soir, le jeudi 16 novembre 2017, chez lui au quartier B5 à Niono par des hommes armés à bord Toyota blanche.

Paris veut sortir « Barkhane » du piège malien

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L’opération française va évoluer vers des missions de contrôle de zone pour tenter de rassurer les populations.

« Barkhane », l’opération militaire que mène la France au Sahel depuis 2014, effectue « un mandat charnière », selon les mots du général Bruno Guibert, qui la commande depuis N’Djamena, au Tchad. A Paris, des arbitrages pour réorganiser la force sont attendus, calés sur un rendez-vous majeur : le scrutin de l’été 2018 au Mali, au cours duquel le pré­sident, Ibrahim Boubacar Keïta, remet son mandat en jeu. Dans ce pays, où « Barkhane » possède sa base principale, tous les indicateurs sécuritaires, politiques, économiques, sont au rouge.

 

La plus importante opération extérieure française va rester déployée encore longtemps, les responsables français de la défense en conviennent. « Mais il ne s’agit pas non plus de rester trente ans au Mali », dit-on dans l’entourage de la ministre, Florence Parly. Aujourd’hui, « Barkhane » compte 4 500 hommes avec les forces spéciales (opération « Sabre »), 500 blindés, des moyens aéromobiles et de renseignement importants, et une logistique à flux tendus sur un territoire de la taille de l’Europe.

« Nous allons passer à une mission de contrôle de zone dans la durée », précise le général Guibert. Jusqu’alors, « Barkhane » remplissait sa mission de contre-terrorisme à grand renfort de renseignements techniques et d’opérations coups de poing lancées contre les groupes armés depuis plusieurs postes disséminés au nord du Sahel, en Mauritanie, au Mali, au Niger et au Tchad. Ce modèle, outre qu’il nécessite beaucoup de moyens, s’essouffle. Car « l’ennemi est beaucoup plus dilué, il a adapté ses actions, et nous avons du mal à identifier des katibas [groupes armés], réduites à une dizaine de combattants », souligne le commandant de la force. En outre, l’insécurité s’est enkystée au centre du Mali.

 

Dans l’immédiat, il n’y aura donc pas moins de soldats français. Le général veut les déployer sur le terrain pendant des périodes longues, plusieurs semaines, pour « acquérir…..lire la suite de l’article sur lemonde.fr

Mauritanie. Incertitude sur le sort de Mohamed Cheikh Ould M'Kheitir

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Le360 - Le sort de Mohamed Cheikh Ould M’Kheitir, le blogueur condamné à mort en janvier 2014 par une cour criminelle, dont la peine été ramenée à deux ans de prison ferme par la cour d’appel de Nouadhibou (Nord) jeudi dernier, reste incertain. Plusieurs thèses contradictoires s'opposent quant au lieu où il se trouve. 

Les premières rumeurs, provenant de sources non identifiées et invérifiables, prétendent que le jeune homme a été placé dans une caserne de gendarmerie «pour assurer sa sécurité» et préserver sa vie contre les menaces d’une foule surexcitée. Mais d’autres milieux affirment qu'il a été exfiltré hors du territoire national sous bonne escorte. Une thèse qui a pour effet d'irriter une opinion islamiste favorable à son exécution.

Cette version a été démentie par Mohamed Ould Bah, un conseiller du président de la République, qui écrit sur sa page facebook que «l’auteur des propos blasphématoires ne quittera pas la prison tant que la Cour suprême n’aura pas tranché au sujet de l’appel interjeté par le parquet».

Interrogée par Le360 Afrique sur le sort de son client, maître Fatimata M’Baye, avocate de la défense, déclare «n’avoir aucune idée de l’endroit où se trouve Mohamed Cheikh Ould M’Kheitir. Je l’ai vu pour la dernière fois jeudi après-midi, au moment du verdict de la cour d’appel de Nouadhibou. Nous avons tenté de lui rendre visite, mais l’autorisation nous a été refusée par les autorités pénitentiaires».

Toutefois, maître M’Baye précise qu’en droit, «son client ne peut plus être détenu, car la peine prononcée par la cour d’appel de Nouadhibou a expiré, et le pourvoi formulé par le parquet n’est pas un mandat de justice. Une éventuelle détention relèverait d’une séquestration pure et simple».

Pour sa part, Ahmed Ould Cheikh, directeur de publication de l’hebdomadaire Le Calame, se réfère à «des sources dignes de foi» pour poster sur sa page Facebook que «Mohamed Ould se trouve à Dakar». De Nouakchott, la sœur du jeune blogueur aurait eu une conversation téléphonique avec l’ex-condamné à mort.

Par notre correspondant à Nouakchott 
Cheikh Sidya 

La Mauritanie reçoit 2 unités de fabrication de lait, offertes par l’OADA

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Alakhbar - Un don de deux unités complètes de fabrication de lait a été accordé mardi à Nouakchott au Ministère mauritanien de l’Elevage par l’Organisation arabe pour le développement agricole (OADA). 

Ce don sera exploité dans deux zones rurales du pays, selon la ministre Fatma Vall Mint Soueinae qui n’a pas précisé les deux zones concernées. 

De son côté, le directeur général de l’OADA Ibrahim Adama Ahmed Doukheiry a informé de la disponibilité d’experts de l’organisation pour le montage et la formation des bénéficiaires pour une meilleure exploitation des unités en question.

Mauritanie : la cour pénale de Nouadhibou a renvoyé tous les dossiers qui étaient programmés

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Sahara Medias - La cour criminelle de la ville de Nouadhibou a suspendu sa session actuelle et ajourné tous les dossiers qu’elle devait examiner, moins d’une semaine après sa décision de libérer l’auteur des écrits blasphématoires, précédemment condamné à mort. 

Des sources ont affirmé à Sahara Media que tous les dossiers qui étaient programmés ont été ajournés à une date ultérieure. Les mêmes sources précisent que la cour a tenu lundi sa première réunion depuis sa décision de libérer O. M’Khaitir dans une salle vide, fait inhabituel. 

Cette cour a essuyé ces derniers jours d’importantes critiques de la part des mauritaniens mais elle a été aussi vertement critiquée pour sa décision dans le procès en appel de l’auteur des écrits blasphématoires de Mohamed Cheikh O. M’Khaitir. 

L’actuelle session de la cour criminelle de Nouadhibou devait durer un mois mais elle s’était limitée au seul dossier d’O.M’Khaitir qui figurait pourtant, dans le programme de la session, tout à la fin des travaux.

Aucune explication quand subitement ce dossier s’est retrouvé tout au début des dossiers à juger. 

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