Dans une décision considérée comme historique, le Premier ministre mauritanien, Moctar Ould Diaye, a annoncé l’interruption de la construction d’un complexe sanitaire financé par l’Arabie Saoudite sur le territoire de la Mauritanie. Ce choix stratégique vise à protéger la souveraineté nationale et à affirmer la position du pays face aux interventions extérieures.

La décision du Premier ministre témoigne d’une volonté manifeste de défendre l’intégrité et l’autonomie de la Mauritanie. Ould Diaye souligne ainsi qu’un partenaire qui ne fait pas confiance à notre administration ne devrait pas s’impliquer dans nos affaires. Cette mesure met en exergue l’importance de la confiance et du respect mutuel, des éléments essentiels à toute relation internationale.

La situation actuelle du pays, décrite comme « totalement délaissée », est aggravée par la circulation même de véhicules gouvernementaux (immatriculés SG) arborant les drapeaux d’autres pays et d’organisations telles que la Banque mondiale et l’Union européenne. Cette réalité ternit l’image de la Mauritanie et soulève de vives questions sur la surveillance et la gestion des ressources nationales. De plus, les dispensaires et les hôpitaux ressemblent davantage à des panneaux publicitaires peu dignes d’une petite ONG locale.

Cette décision courageuse a suscité de nombreuses discussions sur les réseaux sociaux, où l’opinion générale semble saluer cet acte de dignité. Les critiques quant à l’acceptation de dons qui pourraient réduire la Mauritanie à une position de dépendance, voire de mendicité, résonnent fortement parmi les citoyens.

En agissant ainsi, le Premier ministre Moctar Ould Diaye démontre qu’il mérite la confiance qui lui a été accordée. En veillant sur la souveraineté du pays, il s’efforce de restaurer la crédibilité de l’État et de promouvoir une image plus forte et respectée de la Mauritanie sur la scène internationale. Cette décision marque un tournant dans la politique nationale, marqué par une volonté de réaffirmer l’indépendance et la dignité du pays.

Le Premier ministre devrait envisager la nationalisation des hôpitaux, des dispensaires et des véhicules gouvernementaux, tout en interdisant toute forme de publicité sur les biens publics. Seul le drapeau national devrait être affiché sur ces infrastructures, afin de restaurer la souveraineté perdue du pays.

Mohamed Moustapha

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