Si aujourd’hui la Mauritanie est à la recherche d’une personne pour présider la CNI le choix de Fatimetou Mint Mohamed Salek s’impose par sa compétence, son intégrité, sa probité, sa moralité, sa neutralité et son impartialité
Son choix contribuera sans nul doute à rendre les élections plus transparentes, et constituera à cet égard un acquis démocratique, tout au moins par la promotion du genre et sera une innovation pour les pouvoirs publics. Le renouvellement de la Commission électorale vient dans un contexte où l’on doit nourrit l’espoir, non seulement de voir un véritable multipartisme s’instaurer, mais de mettre fin à toutes les formes de maquillage ou de fraude électorale tache qu’elle peut assume grâce à ses qualifications requises. Elle fait partie des rares personnes qui peuvent donner les garanties d’une neutralité ou d’une représentation équilibrée des forces politiques prenant part à la compétition électorale à travers la CNI.
Pour rappel elle est connue pour son dynamisme et son enthousiaste, elle peut parler des heures durant, sans jamais ennuyer un instant. Matheuse de formation, elle a décroché le bac en 1984, une maîtrise en 1988, un diplôme d’ingénieur en 1990 (à l’Institut national polytechnique de Toulouse) et, pour finir, un doctorat en « mathématiques appliquées à la géophysique », en 1994 (à Paris-Dauphine). À sa place, d’autres seraient restés à l’étranger pour travailler dans un centre de recherche ou une multinationale. Après avoir consolidé son expérience professionnelle en Europe – au sein notamment du CNRS (France), du groupe allemand Siemens, de l’Institut français du pétrole et de la compagnie Total -, elle choisit au contraire de regagner son pays.
Fatimetou Mint Mohamed-Saleck ancienne secrétaire d’État chargée des Nouvelles Technologies. Son champ d’action recouvre, pour l’essentiel, ce qui était convenu d’appeler à l’époque les nouvelles technologies de l’information (NTIC) : création de cybercafés, formation à distance, université virtuelle, portail de développement, télémédecine, vidéoconférences, fibre optique, monétique, etc… autant d’innovation dans un peu de temps/
Un meilleurs choix des membres de la CNI va accroître la crédibilité et l’acceptation des élections, il réduira le risque de conflits et contribuera à la consolidation de la démocratie dans notre pays.
Mohamed Moustapha
