Une immense joie s’exprime ce soir en Mauritanie après les décisions prises pour sanctionner les auteurs de gabegie et de détournements. Ces mesures, annoncées sous l’impulsion du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, marquent un tournant majeur dans la gouvernance publique du pays et traduisent une volonté affirmée de rétablir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires de l’État.
En agissant avec fermeté, le chef de l’État renforce sa crédibilité politique et son engagement pour une gouvernance exemplaire, attendue depuis longtemps par la population. Beaucoup voient dans ces décisions le début d’une ère nouvelle où la lutte contre la corruption ne se limite plus aux discours, mais se traduit par des actes concrets.
Toutefois, pour que cette dynamique porte ses fruits, il est essentiel que les organes constitutionnels — tels que la Cour des comptes, la commission nationale de dtoits de l’homme etc..— soient dotés de moyens humains, financiers et matériels adéquats afin de remplir efficacement leurs missions. Sans ces appuis, ils risquent de demeurer de simples figurants dans un système qui a pourtant besoin d’une vigilance permanente.
Cette nouvelle orientation s’inscrit dans la continuité d’autres réformes engagées par le Président, notamment la réorganisation des forces de sécurité. La décision de réduire la présence policière dans les milieux urbains pour concentrer les effectifs sur la protection des populations plutôt que sur leur surveillance a été saluée comme un pas en avant vers plus de confiance et de respect des droits des citoyens.
Ces initiatives traduisent une volonté claire d’évoluer vers un État plus juste, plus rigoureux et plus respectueux des citoyens, condition indispensable pour restaurer la confiance entre le peuple et le pouvoir.
Mohamed BNEIJARA