Le Premier ministre mauritanien a promis un programme ambitieux pour ses 100 premiers jours. Cependant, il se heurte à des obstacles organisationnels et à des préoccupations croissantes concernant la gouvernance, qui pourraient compromettre ses efforts.

Dès sa prise de fonction, il a annoncé une série d’initiatives destinées à dynamiser le pays. Néanmoins, des problèmes liés à l’organigramme de ses départements demeurent non résolus, entravant ainsi la mise en œuvre effective de ses programmes. Les projets et initiatives censés accompagner ses ambitions semblent peu disponibles et peinent à se concrétiser. Cette situation soulève des interrogations quant à la capacité de l’administration à soutenir les réformes promises, laissant la population dans l’incertitude.

Par ailleurs, le dossier de la drogue continue d’alourdir le bilan du gouvernement, alimentant des craintes au sein de la population. La nomination de cadres qui doivent s’acquitter de montants imposés par l’inspection suscite des critiques acerbes, rendant la situation encore plus préoccupante pour les citoyens. Des membres de l’opposition et des analystes politiques mettent en garde, soulignant que « la gabegie gangrène tout le système », une référence claire aux problèmes de corruption et de mauvaise gestion qui persistent dans l’administration.

Alors que le Premier ministre aspire à instaurer des changements significatifs, il doit faire face à des défis structurels majeurs ainsi qu’à la mauvaise réputation liée à la corruption. Le succès de son programme dépendra de sa capacité à résoudre ces problèmes et à regagner la confiance d’une opinion publique de plus en plus sceptique.

Mohamed Moustapha

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