Qu’est ce qui va être passé entre le Wali entrant et le Wali sortant? Le développement de la Wilaya ne concerne pas le nouveau une note de service plus forte que la décision du conseil de Ministre donne au sortant le droit de rester en possession de ce droit. C’est pourquoi lui-même a exercé cette amputation de prérogative pour montrer qu’elle est légale et admissible au nouveau venant.  La malchance est que le nouveau Wali n’est pas n’importe qui il incarne le modèle d’autorité forte et respectée au service du citoyen. Il n’acceptera pas une région partagé avec un autre Wali.

Depuis quand une Wilaya est soumise à l’autorité de deux Wali, le cas du Hodh Echarghy est une véritable illustration d’un chaos que des mains invisibles veulent pousser l’état ou le gouvernement à un échec cuisant. Comment-peut-on avoir deux Walis ans la même région ? Une note de service peut annuler une nomination par conseil de ministre (Personne désignée par un Président de la république, le premier ministre et les ministres de la république islamique de Mauritanie sans exception aucune)?

La Wilaya est placée sous l’autorité d’un Wali (Gouverneur) qui représente le pouvoir central ; la Moughataa est placée sous l’autorité d’un Hakem (Préfet), et les arrondissements sont dirigés par des chefs d’arrondissements.

Au moment où les regards sont tournés vers  la disparition des groupes de mauritanien en territoire malien et comment préserver la dignité du peuple mauritanien qui est au-dessus de toute considération et préserver un climat de bon voisinage avec les malien. Ou était ce Wali durant tous ces évènements à AdelBagrou l’Imam de la mosquée s’est lui qui a accueilli les manifestants ? Les évènements en cours à Bassiknou ont montrés les limites de ce Wali BIS de développement qui n’a collé aucune importance aux populations endeuillées. Les populations ne s’adressent plus à lui et les manifestations se font plutôt à Nouakchott une preuve tangible de l’inexistence de l’Etat au niveau local ou sa démission.   

Un nombre de hauts cadres au niveau national versent dans des malversations dont le principal objectif n’est autre que des intérêts mercantiles ne visant que des avantages pécuniaires violant ainsi toutes les normes légales et institutionnelles du pays. En effet le droit administratif privilégie l’Etat (Président-Wali et Hakem) par rapport à toute partie (Région, collectivités territoriales et personne publiques ou morales). Si par définition la décentralisation est une politique de transfert des attributions de l’Etat vers les collectivités territoriales ou des institutions publiques pour qu’elles disposent d’un pouvoir juridique et d’une autonomie financière. Le transfert de ces attributions, qui restent néanmoins sous la surveillance de l’Etat, permet à ce dernier de décharger ses administrations centrales et confier les responsabilités au niveau le plus adapté de son organisation. Elle permet à des élus (maires, de régler des affaires administratives. Le Wali, le Hakem sont chargés de vérifier la légalité des décisions aussi prises par ces autorités locales : conseil régional, mairies) bref.

Comment va fonctionner un Wali bus chargé de POOL de développement, il aura des prérogatives au-dessus du Wali,  c’est ce qui semble rechercher par la nomination à ce poste d’un Wali en fonction avant que le conseil de ministre qui l’a nommé ne l’enlève et le met à la disposition ou signifie qu’il est appelé à d’autre fonction. Une simple note de service montre que le gouvernement n’a aucune main mise sur le personnel qu’il nomme.

Le flou commence par cette nomination qui dénote d’un laisser-aller que vit notre Etat. Comment concevoir de nommer un Wali dans un poste sur le territoire où il exerce en tant qu’autorité ? Cela n’a jamais existé dans le monde.

Une innovation en 2022 qui ne peut avoir comme finalité que confirmer que le Wali n’a plus aucun rôle dans sa région pour la simple raison que le sortant a préféré encore en fonction ce poste au poste de Wali. Ce qui parait certain que ce choix ne vise pas l’intérêt général mais plutôt un montant quelque part qui sera détourné tout simplement. Peut-être un autre crime économique en cours de préparation après celui de NGADI.

Plusieurs version circule à propos de cette innovation de 2022 dont que le wali sortant ne peut pas quitter la région avant de répondre pour avoir participer en sa qualité de Président du conseil d’administration et Wali de la Wilaya à la  faillite de l’unique initiative de développement à savoir l’usine de lait NGADI.

Pour d’autres lui confier sur ce résultat le développement de la région est plus que ridicule on récompense sur la base de  l’échec en violant toutes les normes.

L’Etat doit intervenir en urgence pour sauver son image de marque et éviter ce complot qui ne vise que détruire le fondement de l’institution étatique. Cet acte constitue une violation manifeste des engagements du Président Mohamed Ould Cheikh GHAZOUANI à l’endroit des Walis en mai 2020. Il s’est engagé à entreprendre toutes les réformes nécessaires à même d’offrir aux walis les conditions appropriées pour jouer leur rôle pionnier, notamment en ce qui concerne les prérogatives qui leur ont été retirées ces dernières années. Il a qualifié le rôle dévolu aux walis de charnière pour l’état avant de demander de aux Walis de jouer pleinement ce rôle et de travailler en assumant toutes leurs prérogatives. 

Mohamed Moustapha

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