RFI-Afrique – L’ancien président mauritanien doit comparaître le 25 janvier pour répondre de corruption, blanchiment d’argent et enrichissement illicite. Ses défenseurs ont affirmé que le greffe avait reçu des ordres pour ne pas leur transmettre le dossier.

Ils dénoncent des violations des droits de leur client. Me Brahim Ould Ebety, le bâtonnier et président du collectif des avocats de l’Etat mauritanien conteste ses affirmations. Selon lui, le dossier a bien été transmis.

La défense de Mohamed Ould Abdel Aziz estime qu’elle ne peut pas se préparer à l’audience et que le procès prévu le 25 janvier sera inéquitable. Pourtant, pour Me Brahim Ould Ebety, « les avocats de l’ancien président ont obtenu le dossier. »

Le bâtonnier et président du collectif des avocats de l’Etat mauritanien affirme s’être adressé au greffe de la Cour qui lui a confirmé l’information : « Ils m’ont dit qu’il a été remis depuis fort longtemps, et la preuve en est que ces avocats n’ont pas demandé de nouvelle demande. Ce qui explique pour le greffe que les avocats détiennent déjà le dossier. »

Me Brahim Ould Ebety conteste également l’idée selon laquelle la procédure visant l’ancien président serait un procès « politique ». « Je crois que dès lors qu’on entend les types d’infractions reprochées à l’ancien président, on doit exclure le politique, estime le bâtonnier.

C’est un procès de droit commun où un ancien président est appelé à répondre d’un ensemble d’infractions. J’ai expliqué au président de la Cour, et il est dans le même état d’esprit, que nous tenons à ce que ce procès soit le procès unique du genre en termes de garantie de l’ensemble des droits de la défense pour tout le monde. »

Par RFI

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *