Mauritanie-GIZ : Atelier de clôture du Projet Co-Management des Ressources Naturelles Terrestres (CoRNT) -

Écrit par Eclairage le . Publié dans Politique

EN BERF | #Cridem – EN BERF | #Cridem – Mercredi 25 octobre, la GIZ a organisé un atelier de clôture du Projet Co-Management des Ressources Naturelles Terrestres (CoRNT).

Dans une allocution, Mme Isabel Hénin, ambassadrice d’Allemagne en Mauritanie, a salué les résultats obtenus sur le terrain par le projet CoRNT).

« J’ai eu le plaisir de voyager au Guidimakha avec Mme la ministre, il y’a moins d’un an et j’ai été impressionnée par les résultats de terrain », a-t-elle confié. « Cet impact environnemental est indispensable pour le bien-être des populations locales et c’est aussi une participation non négligeable à la lutte contre les impacts négatifs du changement climatique », a-t-elle ajouté.

« Cette implication d’une part des populations locales à travers les AGCL et d’autre part des autorités locales est un gage de durabilité. La coopération allemande est très attachée à cet aspect », a dit Mme Isabel Hénin.

La clôture a été marquée également par la présentation des conclusions des experts du projet (cabinet Eco consult, IRAM, ONG GRADD) et les témoignages des partenaires et bénéficiaires du projet sur la coopération avec le CoRNT.

Pour rappel, le projet CoRNT, qui se concentre sur la région du Guidimakha, visait à assurer la pérennisation des acquis d’une gestion collective de plus de 664 100 hectares répartis sur 11 communes et gérés par 25 AGLC (Associations de Gestion Locale de la CoRNT).

Ce projet avait également pour ambition de moderniser les méthodes de surveillance de la couverture végétale en introduisant la numérisation, d’augmenter la zone de production, de renforcer les chaînes de valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL) et enfin de générer des revenus verts, en particulier pour les femmes.

Magali Mander, directrice GIZ Mauritanie, s’est également exprimée : « L’indice de couvert végétal, notre objectif principal, a augmenté en moyenne sur notre zone d’intervention durant les deux dernières années de plus de 10% au dessus de la valeur cible. Cela vient du fait que les populations locales à travers les Associations de gestion locales collectives (AGLC) ont été directement impliquées dans la surveillance et l’utilisation raisonnée des ressources naturelles. »

« On a pu constater de forte diminution des coupes abusives, résultat d’une surveillance accrue mais aussi la production et le repiquage de 40.000 nouveaux plants suivant la formation de pépiniéristes menée en parallèle avec le projet PELIMIR. Le revenu des femmes transformatrices a quant à lui triplé durant les deux années du projet », a-t-elle ajouté.

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