Ce mercredi à Nouakchott, la Banque mondiale a organisé un atelier consacré à la présentation de son Rapport sur la Situation Économique en Mauritanie (RSEM 2025), sous le thème « Réformer pour l’inclusion et la résilience ». Cet événement a rassemblé des représentants du gouvernement, notamment du ministère des Finances, du ministère de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille (MASEF), de la Délégation générale TAAZOUR, ainsi que de la Commissaire à la sécurité alimentaire. Étaient également présents la Coordinatrice du Système des Nations unies, des acteurs du secteur privé, de la société civile et l’équipe-pays de la Banque mondiale.

Le rapport met en avant les évolutions macroéconomiques du pays et les efforts déployés pour renforcer les filets sociaux, améliorer le ciblage et lutter contre la pauvreté structurelle. Un débat constructif a permis à tous les participants de partager leurs réflexions sur le contenu du rapport.

Le Délégué général de TAAZOUR, lors d’une présentation détaillée, a exposé la nouvelle feuille de route de son institution, récemment validée. Celle-ci met l’accent sur la transition de l’assistance vers une inclusion économique, soulignant l’importance de la qualité de l’enseignement. Il a également évoqué les programmes de transferts monétaires ciblés sur les populations défavorisées, soutenus par des constats de terrain issus de ses récentes tournées dans les régions de la vallée et de l’est du pays. Avec une maîtrise approfondie de son sujet, il a réaffirmé la vision et l’engagement de TAAZOUR à collaborer pour assurer une inclusion effective.

La Commissaire à la sécurité alimentaire a souligné que ses responsabilités ne se limitent pas à l’assistance aux populations autochtones et réfugiées, mais incluent également la production régulière de données sur la sécurité alimentaire par le biais du Dispositif de Coordination de l’Analyse Nutritionnelle (DCAN). Elle a insisté sur la nécessité de mener régulièrement des enquêtes telles que SMART et FSMS, en dotant l’Observatoire de la Sécurité Alimentaire (OSA) des ressources nécessaires pour fournir des données fiables et utiles à la prise de décision.

La société civile, représentée en grand nombre, a exprimé son souhait d’améliorer le ciblage, d’assurer la transparence des données et d’inclure ses représentants dans les instances décisionnelles des programmes sociaux.

La Coordinatrice du Système des Nations unies a, pour sa part, souligné l’urgence de valider la Stratégie nationale de protection sociale tout en appelant à un renforcement des structures institutionnelles pour une meilleure coordination entre les agences onusiennes et un alignement sur les priorités nationales.

Cet atelier a constitué un moment clé de dialogue et de convergence entre partenaires techniques, institutions nationales et société civile. Il a renforcé l’engagement collectif en faveur d’une politique sociale plus inclusive, mieux ciblée et fondée sur des données de qualité, afin de veiller à ce qu’aucune personne ne soit laissée de côté. L’équipe de la Banque mondiale a par ailleurs été félicitée pour la qualité du rapport et des présentations.

Mohamed BNEIJARA

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