Lors de son intervention devant le Parlement, le Premier ministre Mokhtar Ould Djay a tenu un discours empreint de fermeté et de responsabilité, confirmant la volonté du gouvernement de redresser la situation du pays à travers une gouvernance exemplaire.
Dans une déclaration qui a marqué les esprits, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la transparence et à renforcer la responsabilité publique, conformément aux directives du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
« Nous ne tolérerons aucune forme de corruption. Les responsables doivent répondre de leurs actes et la justice sera pleinement saisie des dossiers en cours », a-t-il martelé, soulignant la détermination du gouvernement à rompre définitivement avec les pratiques du passé.
Les principaux axes du discours
- Renforcement de la bonne gouvernance : le Premier ministre a insisté sur la nécessité de consolider les mécanismes de contrôle et de gestion transparente dans tous les secteurs de l’État.
- Réformes structurelles : il a mis en avant les réformes économiques et administratives engagées pour améliorer la performance des institutions publiques et stimuler la croissance.
- Responsabilisation et justice : Mokhtar Ould Djay a rappelé que toute personne impliquée dans des affaires de corruption sera traduite en justice, afin de garantir l’exemplarité et la confiance des citoyens.
- Transparence accrue : il a insisté sur le renforcement du rôle des organes de contrôle et sur la nécessité de rendre plus accessibles les informations relatives à la gestion publique.
- Conformité aux directives présidentielles : le Premier ministre a rappelé que ces orientations s’inscrivent dans la vision du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui fait de la lutte contre la gabegie et de la moralisation de la vie publique une priorité nationale.
Ce discours du Premier ministre marque une nouvelle étape dans la gouvernance publique mauritanienne, traduisant la volonté du pouvoir exécutif d’instaurer une culture de responsabilité et de rigueur.
Il s’agit d’un message fort adressé à la nation, mais aussi aux institutions, pour rappeler que le redressement du pays passe par l’intégrité, la justice et la transparence.
Mohamed BNEIJARA
