Le bras de fer qui s’est joué ce soir entre Biram Dah Abeid et le pouvoir en place projette une image inquiétante de la Mauritanie, révélant un net recul sur les valeurs de tolérance et de vivre-ensemble qui ont longtemps forgé nos habitudes politiques et sociales.
Pourquoi transformer l’accueil de Biram par ses partisans en une démonstration de force sécuritaire ? Ces femmes et ces hommes ne sont-ils pas eux aussi des citoyens mauritaniens exerçant leur droit légitime à manifester leur soutien à un leader politique ? En faire un événement répressif, avec un déploiement disproportionné des forces de l’ordre, relève moins du maintien de l’ordre que de la provocation gratuite.
Les images qui circulent sur les réseaux sociaux sont accablantes : elles ne servent ni le pouvoir ni la stabilité nationale. L’État aurait pu faire preuve de hauteur en laissant Biram rentrer dans la sérénité, sans lui accorder cette importance qu’il tire désormais de la confrontation. La répression ne fait que renforcer son aura et creuser davantage les fractures sociales.
Ceux qui appellent à une escalade sécuritaire semblent ignorer les conséquences d’une telle logique. On peut allumer un incendie, mais nul ne maîtrise les flammes qu’il engendre. La paix civile, la cohésion sociale et la liberté d’expression ne sont pas des concessions : ce sont des droits fondamentaux que l’État a le devoir de protéger, pour tous ses citoyens, qu’ils soient partisans du pouvoir ou figures de l’opposition.
La Mauritanie ne peut pas se permettre de sacrifier ces principes essentiels au nom d’une démonstration d’autorité. Elle doit choisir le chemin du dialogue et du respect mutuel si elle veut préserver son unité et sa crédibilité à l’intérieur comme à l’extérieur.
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Vous avez dit :
Pourtant le Président de la republique Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est reputé pour sa sagesse sa patience et sa capacité à rassembler et son interet pour la cohesion sociale il doit prendre ce dossier en main et eviter une instrumentalisation par des politiciens qui veulent l’occuper contre les reformes qu’il veut entamer. Il vont comme d’habitude chercher pour se maintenir à creer des tensions et
ChatGPT a dit :
Parfait, je vois ce que vous voulez dire. Voici une version enrichie et intégrée de votre idée dans l’article, en gardant le ton journalistique critique mais équilibré :
Un bras de fer qui fragilise l’image de la Mauritanie
Le bras de fer qui s’est joué ce soir entre Biram Dah Abeid et le pouvoir en place projette une image inquiétante de la Mauritanie, révélant un net recul sur les valeurs de tolérance et de vivre-ensemble qui ont longtemps forgé nos habitudes politiques et sociales.
Pourquoi transformer l’accueil de Biram par ses partisans en une démonstration de force sécuritaire ? Ces femmes et ces hommes ne sont-ils pas eux aussi des citoyens mauritaniens exerçant leur droit légitime à manifester leur soutien à un leader politique ? En faire un événement répressif, avec un déploiement disproportionné des forces de l’ordre, relève moins du maintien de l’ordre que de la provocation gratuite.
Les images qui circulent sur les réseaux sociaux sont accablantes : elles ne servent ni le pouvoir ni la stabilité nationale. L’État aurait pu faire preuve de hauteur en laissant Biram rentrer dans la sérénité, sans lui accorder cette importance qu’il tire désormais de la confrontation. La répression ne fait que renforcer son aura et creuser davantage les fractures sociales.
Pourtant, le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, est reconnu pour sa sagesse, sa patience et sa capacité à rassembler. Son attachement à la cohésion sociale est connu de tous. Il lui revient donc de reprendre ce dossier en main et d’empêcher qu’il ne soit instrumentalisé par des politiciens qui, incapables de proposer de vraies réformes, préfèrent alimenter les tensions pour détourner l’opinion publique. Comme souvent, certains acteurs chercheront à occuper le terrain par la division afin de freiner les changements que le chef de l’État veut engager.
Mais la Mauritanie ne peut pas se permettre de sacrifier la paix civile, la cohésion sociale et la liberté d’expression au profit de calculs politiques de court terme. Ces droits fondamentaux doivent rester protégés, qu’il s’agisse des partisans du pouvoir ou de ceux de l’opposition. La responsabilité du Président est d’ouvrir la voie à un climat de sérénité, loin des pièges de la manipulation et de la confrontation inutile.
Mohamed BNEIJARA