RFI Avec notre envoyé spécial à Ndjamena, Sébastien Nemeth
« Les représentants étrangers font comme ils peuvent, sans surestimer leur influence », confie un diplomate plutôt lucide. La plupart travaillent pour éviter que la situation ne dégénère à nouveau, s’assurer que les violences ne restent pas impunies, tout en essayant d’obtenir une transition crédible. Des objectifs parfois difficilement conciliables. « Nous manquons moyen de pression. Le système est solidement ancré et des sanctions seraient inefficaces », confie-t-on chez une chancellerie étrangère.
Mais deux sources officielles confient que des pays ont pu recueillir certaines preuves matérielles montrant la répression des forces tchadiennes en action contre les civils. Un élément qui pourrait servir de moyen de pression.