Abidjan, Côte d’Ivoire – Notre confrère Sidi Ould Tah vient d’être élu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), une nomination saluée comme une victoire pour la Mauritanie et pour l’ensemble du continent africain. Cette élection témoigne non seulement des qualités personnelles et professionnelles de M. Ould Tah, mais aussi du rôle décisif joué par les autorités mauritaniennes et le soutien indéfectible des pays africains.

Parmi les appuis les plus remarquables, le président ivoirien Alassane Ouattara s’est particulièrement illustré. Non seulement il a parrainé la candidature mauritanienne, mais il s’est personnellement investi dans la campagne, menant un travail de diplomatie active auprès de ses homologues africains, notamment le Nigeria et d’autres pays influents du continent.

Cette solidarité africaine n’est pas nouvelle. Elle s’inscrit dans une tradition de fraternité et d’engagement mutuel entre les peuples africains. L’Afrique s’est toujours montrée solidaire des causes justes, comme en témoigne son soutien constant à la cause palestinienne. Lorsqu’un leader africain comme Muammar Kadhafi fut mis sous embargo, ce sont les pays africains qui ont bravé l’isolement imposé en visitant la Libye et en contribuant à faire évoluer la situation.

La réussite de Sidi Ould Tah repose également sur ses atouts personnels : une solide expérience, des relations de haut niveau dans le monde, une vision claire pour le développement de l’Afrique, et un engagement fort en faveur de la jeunesse et de l’égalité de genre. Son profil incarne l’Afrique moderne, ambitieuse et tournée vers l’avenir.

En félicitant notre compatriote pour cette brillante élection, nous appelons les autorités mauritaniennes à redoubler d’efforts pour restaurer et renforcer notre diplomatie régionale. La Mauritanie bénéficie d’un capital de respect et d’estime en Afrique qu’il convient de cultiver, dans un esprit de coopération et de vision partagée.

La victoire de Sidi Ould Tah est celle de toute une Afrique unie, ambitieuse et solidaire.

Mohamed BNEIJARA

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