Isselmou Ould Tajidine, le Président du Groupe de la BCI (Banque pour le Commerce et l’Industrie) a apposé le 9 février 2024 sa signature sur un contrat de financement à hauteur d’un montant de 20 millions d’euros soit l’équivalent de près de 868.400 000 d’Ouguiyas.
Cet accord, réplique un cadre de coopération qui lie la Banque Européenne d’Investissement (BEI) à la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) de Mauritanie. Sa signature semble exprimer une récompense de l’Institution Bancaire Européenne à l’Institution Bancaire mauritanienne, la BCI, qui avait satisfait aux obligations de la mise en œuvre et au cahier de charge de l’exécution d’un autre prêt qui avait été signé en 2001 entre les deux parties.
La mise à disposition de la BCI par la BEI d’un montant aussi colossal au cours de cette période de transactions financières pratiquement gelées (à cause des suites désastreuses de la pandémie de la COVID-19), prouve simplement que la Banque pour le Commerce International (BCI), reste en pole position dans la bonne gouvernance en matière des finances liées au secteur bancaire.
La Banque pour le Commerce et l’Industrie de Mauritanie, -Leader bancaire, (qui l’était et qui le reste)-, grâce à ce nouveau financement va, dans un cadre d’investissement institutionnel de haut niveau, renforcer son soutien aux Petites, Moyennes Entreprises (PME) et aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) de notre pays.
La « Tajidine Bank » se maintient donc avec puissance et compétence dans le cercle restreint du système financier international qui lie les puissants intervenants, investisseurs ou emprunteurs dans les flux des opérations financieres à grande échelle.
Dans sa politique d’investissement de proximité, le richissime Homme d’Affaire (Ould Tajidine), à travers sa banque et filiales va renforcera ses relations d’accompagnement surtout au profit des jeunes et des femmes dans le cadre d’activités d’entreprenariats, d’accès au financement, de formation et d’offre d’emploi.
Une politique bancaire qui épaule une politique macro-économique nationale.
Au-delà même de cet aspect macro-financier et économique de la question, l’Institution Bancaire mauritanienne (BCI) se positionne en leader dans l’instauration d’un environnement favorable aux bonnes relations qui lient d’une part, la Mauritanie à l’Union Européenne et d’autre part, les relations qui lient l’Union Européenne aux membres de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique à laquelle adhère notre pays.
Sur le plan national, en Mauritanie, la BCI, va servir donc de mécanisme de financement sécurisé pour atteindre l’objectif prioritaire de l’Union européenne, celui de renforcer le développement humain et économique du pays tout au long de la période 2021-2027, ce qui répond parfaitement bien à l’appel lancé par le chef de l’Etat , Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani pour instaurer un climat des affaires favorable au développement du pays dans divers domaines.
De plus, comme l’a écrit le Journal en ligne LeCalame dans son édition du 9 février 2024, « grâce aux ressources de la BEI et au soutien de la Commission européenne, la Banque de Commerce International pourra accroitre ses efforts de financements des investissements verts, en ligne avec les priorités de l’UE en matière d’atténuation et de résilience face aux effets du changement climatique ».
La Banque Pour le Commerce et l’Industrie (BCI), vingt-quatre ans d’existence, dirigée par un collectif de techniciens financiers de très hauts niveaux évolue de succès en succès dans la mise en place de cadres de coopération avec des institutions bancaires de renommées internationales.
Si cette banque attire une clientèle de plus en plus nombreuse et de plus en plus en confiance, c’est bien parce que la BCI est bien cotée par des institutions financières et bancaires internationales.
Avec un large éventail de gammes de services financiers qu’elle offre aux particuliers, aux entreprises et aux institutions à travers son siège et ses filiales au Mali, en Guinée et au Sénégal, la BCI ouvre de très bonnes perspectives pour l’investissement dans les secteurs clés de l’énergie, des télécommunications et du transport en Mauritanie et au-delà sur le continent.
Banque d’avenir pour la création d’emplois et l’accompagnement de petits projets.
En mars 2023, La Banque africaine de développement et la Banque pour le commerce et l’industrie (BCI) de Mauritanie avaient signés, à Nouakchott, un accord d’assistance technique portant sur une enveloppe de 485 000 dollars américains destinés à un programme communément appelé AFAWA (Affirmative Finance Action for Women in Africa). Cette allocation bancaire était destinée à favoriser l’accès des femmes au financement dans le pays.
L’accord de 2023 consolidait une ligne de crédit de 10 millions d’euros, obtenue par la BCI en 2021 pour soutenir la croissance et les échanges commerciaux des PME dans des secteurs stratégiques, notamment en faveur des femmes entrepreneures.
Plus loin dans le temps, en juillet 2021, La « Tajidine Bank », la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) avait obtenu un accord de financement auprès de la Banque africaine de développement à hauteur de 10 millions de dollars US, (un peu plus 500.000.000 d‘ouguiyas anciens) pour renforcer ses activités de financement en faveur des petites et moyennes entreprises dans des secteurs stratégiques clés.
Ce financement avait à l’époque permis à la BCI de disposer de devises pour préfinancer l’acquisition de machines, d’intrants, d’équipements, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de matériaux au profit des secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, de la transformation du poisson et des aliments.
Des dates et des chiffres qui dessinent le profil d’une Banque pas comme les autres.
La Banque du Commerce et de l’Industrie, repose ses succès sur une très longue expérience dans la bonne gestion du flux des finances destinées aux programmes d’investissements dans le pays. La crédibilité de son Président Directeur Général (Isselmou Ould Tajidine), la compétence de ses technocrates et la longue expérience de ses cadres dans le monde des affaires liées aux transactions financières, élève la BCI au-dessus du lot des banques mauritaniennes, un lot où évoluent des banques reconnues respectables et respectées comme la BNM, la BMCI, et la GBM malheureusement dans un milieu bancaire proliféré par des institutions nées d’un coup de baguette magique ou ravivées durant la décennie 2009 -2019 par une politique monétaire, pour blanchissement de transaction parfois douteusesselon certains.
La BCI, classée première banque au Top Cinq des Banques de proximité les plus populaires par le Groupe de Presse Francophone de Mauritanie pour l‘année 2023, restera sans doute et longtemps la Banque qui jouera à l’équilibriste pour soutenir la croissance du système de crédit Bancaire qui sous-tend des programmes en faveur des groupes cibles d’avenir comme les femmes et les jeunes qui se lancent dans l’entreprenariat.
Les résultats obtenus, comme les objectifs atteints par la BCI, s’inscrivent activement dans la dynamique de la croissance. Ce que d’ailleurs attestent les données financières inscrites dans les rapports et audits de cette banque qui se détache du lot par ses performances.
Mohamed Ould Chighali
Journaliste indépendant