sabotage ou tentative de détourner des fonds? En acceptant de choisir l’argent au poste de Wali la question se pose.
Stratégie mauritanienne pour la croissance et la prospérité partagée- la CEA soutient le projet pilote de la région de Hodh Chargui. Pour rappel par ZOOM le 29 juin 2020 (CEA) –Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord, le Ministère de l’Economie et de l’Industrie, le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et la Wilaya de Hodh Charghi de la République Islamique de Mauritanie ont procédé vendredi 26 juin à l’organisation d’un atelier en ligne pour le lancement du processus du développement de la Stratégie de Croissance Régionale Accélérée et de Prospérité Partagée (SCRAPP) pour la Wilaya du Hodh Chargui. Déclinaison régionale de la Stratégie nationale de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP, 2016-2030), la SCRAPP fait l’objet d’un projet pilote au niveau cette région frontalière du Mali, dont le potentiel économique et démographique est reconnu. Avec l’appui de la CEA, la région de Hodh Charghi bénéficiera du développement d’un modèle de planification décentralisée facilitant l’application à l’échelle régionale des objectifs nationaux de développement, des Objectifs mondiaux de Développement Durable (ODD) et des
« Le choix de la région de Hodh Charghi en qualité de projet pilote pour la SCRAPP devrait faciliter la mise en place d’un modèle qui pourra être élargi à d’autres régions du pays, d’où la nécessité de donner à ce projet une dimension participative et inclusive », a indiqué M. Abass Sylla, Directeur Général des Politiques et Stratégies de Développement au Ministère mauritanien de l’Économie et de l’Industrie, qui a souligné la nécessité d’associer efficacement à ce projet toutes les parties prenantes pouvant être utiles à la mise en œuvre de la SCRAPP, dont le Conseil Régional, les services administratifs, les maires, les partenaires techniques, les jeunes ou les femmes, tout en prenant en compte les contraintes liées à la pandémie du COVID19
« Ce travail est important pour la mise en œuvre du développement durable en Mauritanie », a déclaré Khaled Hussein, Directeur par intérim du Bureau de la CEA en Afrique du Nord qui a exprimé le souhait de pouvoir étudier les résultats de l’étude en septembre prochain. « Nous souhaitons pouvoir aider la Hodh Charghi à attirer les investissements dans différents secteurs, et à générer des emplois pour la jeunesse de la région » a-t-il ajouté, soulignant que ce projet intervient dans la foulée de plusieurs programmes de collaboration de l’organisation avec les autorités mauritaniennes, notamment pour la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECA) et le développement d’un modèle macroéconomique pour l’évaluation des politiques de développement.
Ce projet coïncide avec la nouvelle loi organique sur la région de la Mauritanie qui permet aux régions de promouvoir leur développement économique, social, culturel et scientifique en vue de favoriser la proximité et l’implication des populations et des collectivités territoriales dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques de développement de leur région.
Pour ce projet pilote, les participants à la rencontre ont notamment recommandé la mise en place d’un plan d’actions prioritaires détaillé, d’un cadre de suivi et évaluation fondé sur des indicateurs pertinents pouvant alimenter le rapport annuel de mise en œuvre de la SCAPP, le recours à une démarche inclusive ayant un impact réel sur les conditions de vie des populations ainsi que la prise en compte des risques spécifiques à la région, pour un développement plus résilient.
Les participants ont également convenu que les leçons apprises de ce projet, développé avec le soutien du Système des Nations Unies, puissent être partagées avec les deux autres régions pilotes du Tagant et du Brakna.
Cette rencontre s’est tenue avec la participation de différents représentants des autorités nationales mauritaniennes et régionales de Hodh Charghi ainsi que la FAO, le FNUAP et la GIZ bref. Cela à crée un grand espoir auprès des acteurs locaux des bénéficiaires et des partenaires.
Malheureusement, la nomination de l’ancien Wali du Hodh ayant participé à la faillite de l’unique projet dans la région à savoir NGADI n’est pas un bon signe pour la conduire de ce projet pilote. Plutôt cette nomination contribuera à créer des tensions ou démunira le rôle de la Régions et du Wali. Le Wali et le Président du conseil régional travailler ont-ils sous l’autorité du nouveau Coordinateur ? La bonne gouvernance et la transparence exigent le respect des lois et des prérogatives des institutions existantes.
Principe connu en matière de développement qui est de ne pas nuire.
Pourquoi deux Walis pour une seule région ?
Mohamed Moustapha