Un ministre des Finances qui incarne une nouvelle vision pour la Mauritanie
En Mauritanie, peu de responsables publics se distinguent par une pensée claire, une expertise technique et une franchise aussi marquées que celles du ministre des Finances actuel. Son discours se démarque de la langue de bois habituelle et révèle une vision authentique pour un développement axé sur la souveraineté nationale, la valorisation des compétences locales et le rejet de l’assistance permanente.
Ce ministre ne fait pas dans la demi-mesure. Il n’hésite pas à dénoncer comme humiliantes certaines pratiques devenues banales, comme l’organisation de séminaires financés par des partenaires étrangers, souvent pour des motifs peu reluisants tels que l’obtention d’un véhicule de service ou l’inauguration d’un centre de santé sous les projecteurs. Pour lui, ces mises en scène sont dépourvues de dignité et n’ont pas d’impact réel sur le développement. Son indignation face à la présence des drapeaux étrangers sur nos dispensaires et véhicules administratifs (SG) reflète un malaise partagé par de nombreux citoyens, celui d’un pays qui peine à affirmer son autonomie.
Au-delà de ses déclarations, une véritable stratégie se dessine. Le ministre souligne l’importance des ressources humaines nationales et déplore l’exclusion de nombreux cadres compétents et expérimentés. Selon lui, ces femmes et ces hommes représentent une richesse trop souvent négligée, alors qu’ils pourraient jouer un rôle central dans la transformation du pays.
Il appelle également les acteurs économiques nationaux à sortir de la routine et à s’engager activement dans la construction de la nation. Le développement ne peut pas être uniquement le fruit d’investissements extérieurs ; il doit être porté par les Mauritaniens eux-mêmes, en s’appuyant sur leurs capacités, leurs ressources et leur créativité.
Son discours sur les compagnies d’assurance illustre encore cette logique. Leur légitimité repose, selon lui, sur leur capacité à offrir des services de qualité et à indemniser efficacement les victimes. Il plaide pour une culture de la responsabilité, loin des apparences et des privilèges sans fondement.
Les réseaux sociaux témoignent d’un intérêt croissant pour cette approche. De nombreuses publications saluent la franchise et la vision claire du ministre. Une part significative de l’opinion publique se reconnaît dans cette volonté de changement ancrée dans la dignité nationale.
Dans un contexte régional et international complexe, où les dépendances et les ingérences entravent les efforts de développement, l’approche de ce ministre mérite une attention particulière. Elle pourrait constituer le socle d’une Mauritanie plus souveraine, plus équitable et plus fière de ses propres ressources. Le ministre prône une véritable souveraineté pour le pays, affirmant que le développement doit se faire sans sombrer dans le folklore indigne. Il appelle à des résultats concrets et à une restauration de la dignité nationale, loin des symboles de dépendance.
Mohamed BNEIJARA