Un nouveau coup de filet a été mené ce mardi par la Gendarmerie nationale dans la capitale mauritanienne. Un entrepôt dissimulant une importante cargaison de faux médicaments et de pilules hallucinogènes a été découvert, suscitant l’inquiétude et l’indignation de l’opinion publique.
Pas moins de 858 cartons de substances dangereuses ont été saisis, parmi lesquels figuraient également des produits cosmétiques décrits comme cancérigènes. Cette opération s’inscrit dans la continuité d’une enquête plus large qui a déjà permis, le week-end dernier, l’arrestation de 14 personnes impliquées dans un réseau de contrebande actif dans le pays.
Les individus arrêtés sont soupçonnés d’être les principaux cerveaux de ce réseau spécialisé dans l’importation, la distribution et la vente de pilules hallucinogènes et de médicaments illicites. La traque de leurs complices se poursuit activement, selon les sources sécuritaires.
La nouvelle a rapidement enflammé les réseaux sociaux. Les réactions citoyennes fusent de toutes parts, condamnant avec vigueur cet acte criminel. De nombreuses voix appellent à des sanctions exemplaires et fermes, sans aucune tolérance ni intervention politique. Les internautes exigent que la justice fasse son travail jusqu’au bout, sans qu’aucune protection ne soit accordée aux auteurs de ces actes qui mettent en péril la santé publique et ternissent gravement l’image du pays.
Pour beaucoup, cette affaire illustre la dérive inquiétante d’un commerce illicite qui menace désormais directement la société mauritanienne. Les appels à renforcer les contrôles aux frontières, à réguler plus strictement le secteur pharmaceutique et à protéger les citoyens des effets ravageurs de ces produits se multiplient.
La Mauritanie, accusée par certains de devenir un « pays de drogue », est à la croisée des chemins. L’attente d’une réponse ferme de l’État est désormais plus pressante que jamais.
Mohamed BNEIJARA