RFI Afrique – C’est la troisième fois que le chef d’état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard séjourne au Niger.
À quelques jours du vote par l’Assemblée nationale nigérienne d’un document sur la coopération militaire entre Barkhane et les forces armées nigériennes, il était ce jeudi 31 mars 2022 à Ouallam, un camp des forces spéciales nigériennes, non loin de la frontière malienne où soldats nigériens et français mènent des opérations antiterroristes conjointes.
En compagnie de son homologue nigérien, le général Thierry Burkhard s’est rendu à une centaine de kilomètres de la frontière malienne pour visiter les forces spéciales françaises et nigériennes qui combattent ensemble.
« J’ai vu des forces pleinement coordonnées, pleinement engagées, réglant bien leur action l’une avec l’autre », a explique Thierry Burkhard.
« Je suis impressionné par la combativité des soldats nigériens »
Le général était notamment au départ d’une mission militaire de combat de deux semaines des forces spéciales nigériennes et françaises en direction du nord du Tillabéri : « Il y avait une opération qui était en cours. On nous a présenté ce qu’ils étaient en train de faire avec le général Modi. Pour moi, il y avait en gros 250 militaires nigériens et français engagés ensemble dans cette opération. »
« Je suis impressionné par la combativité des soldats nigériens », a ajouté le général Thierry Burkhard. Les besoins des militaires nigériens seront pris en compte a tenu à assuré le chef d’état-major des forces armées françaises : « C’était également pour voir avec le général Modi quels étaient ses souhaits. Comment il essayer de voir le mieux possible ce que l’armée française pouvait lui apporter ? Que l’on soit toujours au plus près de ce qui correspondant réellement aux besoins de l’armée nigérienne. C’est ce que j’ai vu et j’estime qu’il y a vraiment sur le terrain une excellente coopération, une excellente coordination. »
Environ 900 soldats français campent sur la base aérienne projetée de Niamey depuis des années.
Avec notre correspondant à Niamey, Moussa Kaka