Le président de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Ould El Ghazouani, se retrouve confronté à un environnement politique délicat. Dans ce contexte, il est essentiel pour lui d’identifier les véritables alliés qui peuvent réellement contribuer à la valeur ajoutée de son mandat, tout en se méfiant des opportunistes qui pourraient tenter de tirer parti de la situation.
Récemment, la visite du Premier ministre sénégalais en Mauritanie a constitué un événement diplomatique de premier plan, largement soutenu et relayé par Naha Cheikh SIDIYA, ancienne ministre des Affaires sociales. Cette dernière a toujours affiché un engagement fort en faveur de la vision et des initiatives de son Excellence en Mauritanie, notamment lors de ses visites à la wilaya de Trarza, témoignant ainsi de son soutien à la politique étrangère du pays.
Sur les réseaux sociaux, l’ancienne ministre Naha a souligné l’importance de cette nouvelle ouverture diplomatique. Elle a exprimé sa gratitude envers le président Mohamed Ould El Ghazouani pour sa vision éclairée et son engagement à renforcer les relations bilatérales ainsi que la coopération régionale. Un remerciement s’impose également au Premier ministre mauritanien, Mokhtar Ould Diay, pour son initiative d’inviter son homologue sénégalais, Ousmane Sonko. Ce geste témoigne de la volonté de solidifier les liens entre la Mauritanie et le Sénégal.
La rencontre entre les deux Premiers ministres incarne un symbole fort de la solidité des relations humaines entre leurs deux nations, un engagement que Naha Cheikh SIDIYA a soutenu et pour lequel elle a mené une campagne active. Elle espère que cette visite marquera le début d’une coopération fructueuse et qu’elle confirmera une diplomatie mauritanienne à la hauteur des aspirations des deux peuples et de leurs dirigeants.
Cependant, une question essentielle se pose : comment se fait-il qu’au sein d’un mandat dédié aux jeunes, certaines figures corrompues continuent d’occuper des postes clés, tandis qu’une jeune femme, fortement engagée à soutenir le Président, demeure exclue du processus décisionnel ? Il est crucial de s’interroger sur les raisons de cette dynamique persistante, alors même que le mandat du Président se concentre sur la jeunesse et le renouvellement des élites.
Cette jeune femme, symbole d’engagement et d’avenir, mérite d’être reconnue à sa juste valeur. Son soutien indéfectible au programme du Président, ainsi que son désir de participer à la construction d’une Mauritanie prospère, devraient être intégrés dans les décisions politiques. Dans un environnement où la transparence et l’intégrité sont essentielles, le genre et la jeunesse doivent devenir des critères de sélection privilégiés.
En conclusion, alors que la Mauritanie se tourne vers un avenir prometteur sous la direction de Mohamed Ould El Ghazouani, il est crucial de promouvoir des voix authentiques et engagées, tout en veillant à ce que les opportunistes ne supplantent pas ceux qui œuvrent réellement pour le progrès du pays. La vraie valeur réside dans l’engagement sincère et l’intégrité, des principes qui devraient orienter les décisions futures.
Mohamed BNEIJARA
