Un atelier de grande envergure s’est ouvert ce lundi à Tiguint, sous l’égide du ministère de l’Environnement et du Développement durable, en collaboration avec la Banque mondiale. Cet événement se concentre sur l’évaluation du cadre national de gestion des risques environnementaux et sociaux, un enjeu crucial pour le développement durable du pays.

Cet atelier représente une étape significative vers l’harmonisation de la réglementation nationale avec les normes environnementales et sociales internationales. Les normes de la Banque mondiale, en particulier, ont suscité l’adhésion de nombreux partenaires techniques et financiers, tels que la Banque africaine de développement (BAD), la KfW allemande et l’Agence française de développement (AFD). Cette collaboration témoigne de l’importance de l’appui international dans l’amélioration des pratiques de gestion des risques.

Ouvrant les travaux au nom de la ministre, le conseiller juridique du ministère a souligné l’importance de cette thématique, non seulement pour le ministère lui-même, mais aussi en réponse aux orientations stratégiques du Président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani. Il a mis en exergue la nécessité d’institutionnaliser l’application de ces normes dans le cadre de la réglementation nationale, afin d’assurer une gestion plus rigoureuse et durable des projets de développement. Cette institutionnalisation est essentielle pour garantir que les projets respectent les standards internationaux, favorisant ainsi un développement harmonieux et respectueux de l’environnement et des communautés.

Le conseiller juridique a également exhorté les participants à s’impliquer activement dans les échanges. Il a insisté sur l’importance de formuler des recommandations concrètes pour renforcer et consolider cette évaluation, afin de mieux intégrer les impacts environnementaux et sociaux dans la mise en œuvre des politiques publiques. Cette démarche participative est fondamentale pour garantir que les voix de toutes les parties prenantes soient entendues et que les solutions proposées soient à la fois pratiques et applicables.

L’atelier rassemble un large éventail de parties prenantes, y compris des représentants des ministères sectoriels, des institutions publiques, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des membres de la société civile. Chacun est appelé à contribuer de manière constructive à cette dynamique collective, car il est crucial que tous les acteurs travaillent ensemble pour parvenir à un cadre de gestion des risques qui soit non seulement efficace, mais également équitable.

Mohamed BNEIJARA

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