Nouakchott – Actuellement, la Mauritanie se trouve à un moment décisif de son histoire. Dans un contexte mondial où les populations recherchent justice, transparence et efficacité des institutions, le pays, sous la direction du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, s’engage vers une gouvernance responsable. Celle-ci repose sur la responsabilité, les droits fondamentaux, l’équilibre institutionnel et la confiance entre l’État, les citoyens et les organismes de régulation.
Dès le début de son mandat, le Président a exprimé sa volonté de placer l’humain, la justice et la vérité au centre de l’action gouvernementale. Cela souligne que les acteurs politiques, qu’ils soient élus ou fonctionnaires, ont des responsabilités envers la population. Leur légitimité découle de leur engagement à servir la communauté, plutôt que d’exercer un pouvoir autoritaire.
Les citoyens possèdent des droits inaliénables : sécurité, justice, accès à l’information, dignité et participation à la vie publique. Ces droits représentent les bases essentielles de la République, et ne doivent pas être considérés comme des privilèges accordés par le pouvoir.
Un troisième pilier essentiel entre le pouvoir exécutif et les citoyens est constitué par les médias et la justice. Ces institutions doivent être indépendantes et solides, jouant un rôle crucial dans la régulation sociétale.
Les médias, lorsqu’ils sont bien équipés et formés, deviennent des vecteurs d’information fiable et des défenseurs de la démocratie. Une presse libre est indispensable à l’épanouissement démocratique; elle doit donc pouvoir informer, alerter et critiquer de manière responsable, sans subir de pressions ni de censures.
Parallèlement, il est crucial que la justice soit correctement soutenue, protégée et valorisée. Une paix durable ne peut être atteinte sans justice, et celle-ci nécessite des juges traités dignement. Les magistrats doivent bénéficier d’un environnement propice, tant sur le plan moral que matériel, afin de prendre des décisions en toute indépendance, en accord avec les principes du droit moderne et les valeurs islamiques.
Un juge en situation de précarité ou sous influence est vulnérable. En revanche, un juge libre, autonome et respecté constitue un atout pour la nation. Il est donc essentiel de renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire, d’améliorer les conditions de travail des magistrats et de faire de la justice un refuge pour les citoyens, et non une menace.
Aujourd’hui, il est temps de rappeler les fondements républicains : une gouvernance responsable, une citoyenneté fondée sur des droits, une justice autonome et des médias libres. Ces éléments sont les fondations d’un État moderne, stable et prospère.
La Mauritanie dispose des ressources humaines, des compétences nécessaires et d’une vision claire pour progresser. Il ne reste plus qu’à agir de manière collective, avec conviction, rigueur et ambition.
Mohamed BNEIJARA