Après les élections de juin 2024 en Mauritanie, les attentes de la population sont grandes envers un gouvernement capable de résoudre les problèmes persistants du pays. Parmi les principales préoccupations se trouvent la situation de la jeunesse, des anciens esclaves et les défis humanitaires en suspens.

La jeunesse mauritanienne fait face à des difficultés majeures d’autonomisation, ce qui entraîne une marginalisation croissante et une exclusion sociale. Les jeunes aspirent à un statut social, politique et professionnel, considérant leur rôle comme essentiel pour la stabilité nationale.

Malgré ces aspirations, les jeunes se heurtent à de nombreux obstacles entravant leur épanouissement. Les contraintes dans des domaines clés tels que l’éducation, la santé, la sécurité alimentaire et l’emploi les maintiennent dans un état de dépendance prolongé.

La frustration des jeunes envers l’élite politique et institutionnelle est palpable. Le manque de représentation politique, combiné à une corruption généralisée, alimente un sentiment d’exclusion et de méfiance envers l’État.

Les engagements du Président Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani visant à répondre aux défis sociaux, économiques et politiques du pays sont examinés de près. Malgré une vision claire pour la nation, la mise en œuvre de ces engagements pose encore question.

Des leaders contestataires tels que Biram et Sawaab ont réussi à mobiliser les jeunes, les harratines et les victimes du passif humanitaire. Leur discours a suscité un espoir de changement parmi une jeunesse en quête de reconnaissance et d’inclusion.

En conclusion, la Mauritanie traverse une période cruciale où les attentes de la jeunesse et de la population dans son ensemble nécessitent une action gouvernementale rapide et efficace. Il est impératif de garantir la cohésion nationale et de répondre aux défis majeurs du pays pour un avenir meilleur pour tous

Mohamed Moustapha

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