l’invitation de son homologue tunisien, le ministre mauritanien de la Santé, M. Mohamed Mahmoud Ehel Mahmoud, a effectué une visite de travail en République tunisienne, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays dans le domaine de la santé.
Le ministre de la Santé commence son action en nouant et en activant les partenariats avec ses homologues étrangers, une démarche considérée comme le meilleur moyen de moderniser ses structures et d’améliorer l’offre de services de santé en Mauritanie. Cette approche permet à son département de renforcer ses compétences, d’acquérir des bonnes pratiques et de développer la recherche, tout en tirant profit de l’expérience et des systèmes des autres pays.
À son arrivée à l’aéroport international de Tunis-Carthage, Son Excellence le Ministre a été accueilli par le ministre tunisien de la Santé, M. Mustapha Ferjani. Les deux ministres ont entamé le programme de la visite par une tournée au Salon tuniso-africain de la médecine chinoise, où le ministre mauritanien a pu découvrir les stands consacrés à l’industrie pharmaceutique, aux équipements et dispositifs médicaux, à la télémédecine, aux systèmes d’information sanitaire, ainsi qu’aux plateformes de gestion des rendez-vous et de gestion hospitalière.
Les deux responsables ont ensuite visité le Centre numérique de la santé, où ils ont parcouru les différentes installations et ont pris connaissance de l’avancée tunisienne dans les domaines de la télémédecine, de la centralisation des données sanitaires et du développement des systèmes numériques au service de la santé publique.
La visite s’est conclue par une séance de travail bilatérale consacrée aux divers aspects de la coopération sanitaire entre les deux pays, notamment dans les domaines de la formation, de la recherche scientifique, de la médecine d’urgence, de la santé numérique, de la médecine traditionnelle et des technologies médicales innovantes. Les discussions ont également porté sur l’accord signé en 2016, que les deux parties œuvrent à actualiser, ainsi que sur les nouveaux domaines susceptibles d’enrichir la coopération au service du développement des systèmes de santé des deux pays frères.
Mohamed BNEIJARA
