La nomination de cette jeune dame à la tête de ce département est vue par tous les ressortissants du Guidimagha comme une promotion de l’autonomisation des femmes pour une participation accrue et active au développement et elle vise à dépasser les survivances des US et coutumes rétrogrades, en total déphase avec le développement en matière de droits humains.
Laliya KAMARA, donnera sans aucun doute, un élan de concorde sincère, de fraternité et d’acceptabilité de l’autre pour garantir une cohésion sociale où l’apport de tout un chacun viendra enrichir l’œuvre collective.
Cet acte, hautement emblématique de la part de son excellence le président de la République contribuera à gommer la méfiance sociale, véritable tare dans la région du Guidimagha. Déjà,le premier apport se fait sentir : organisation de manifestations spontanées de soutien dans tous les villages de la wilaya et ce ,de la part de toutes les communautés confondues, main dans la main.
La nomination de Layila KAMARA annonce l’amorce d’un changement substantiel au niveau de cette région et constitue un espoir réel pour les couches vulnérables, dont les jeunes et les femmes qui trouveront en elle une oreille attentive.
Dans les 600 village du Guidimagha, des danses d’allégresse ont accueilli cette nomination , toutes ethnies confondues en félicitant le président de la République pour cette option stratégique qui est parfaite congruence avec les impératifs du développement.
Layila KAMARA , actrice du développement en équidistance de toutes les communautés sait d’élever au-delà des clivages ethniques et politiques, option longtemps caressée par les dirigeants locaux, et réaliser la cohésion sociale tant nécessaire à tout développement.
Une certaine gérontocratie politique au Guidimagha est peut-être la seule frange qui verra cette nomination comme une révolution de nature à porter préjudice à sa suprématie séculaire en proie à l’usure du temps.
La ministre du travail aura comme tache de travailler sur les engagements du Président de la république qui consiste lire un extrait relatif à cette mission de « Mes engagements » :
Extrait de « Mes engagements »
Un plan spécial pour l’emploi dans les secteurs porteurs de l’économie
Le développement que connaitront les secteurs porteurs de notre économie doit se refléter par la création de dizaines de milliers d’emplois de qualité pour les jeunes mauritaniens. Un plan de travail sera élaboré pour une pleine exploitation du potentiel d’emploi de ces secteurs. L’exploitation des nouvelles infrastructures de pêche, le développement et la diversification de l’agriculture irriguée et l’émergence d’une industrie de substitution permettront la création d’au moins, 302000 emplois nouveaux. Un suivi rigoureux de ces secteurs sera mis en place, à travers une batterie d’indicateurs, pour s’assurer de la sensibilité des interventions économiques à l’emploi des jeunes.
Programmes spécifiques d’emploi
Toujours dans la recherche de réponses rapides aux attentes de ceux qui souffrent du chômage et de la précarité des emplois, j’engagerai divers mesures pour exploiter toutes les opportunités d’emplois offertes par les secteurs de l’économie dans leur diversité. Parmi ces mesures :
La création d’une Agence Nationale de financement de l’économie sociale et solidaire en vue de diversifier et simplifier les procédures d’accès des créateurs de la très petite entreprise et la petite et moyenne entreprise à des services financiers adaptés à leurs besoins. Cette mesure, couplée à la création d’incubateurs régionaux pour la création de la micro et petite entreprise, permettra la mise en valeur du potentiel économique des régions. Cette Agence abritera les différents financements de l’emploi et mettra terme à la multiplicité de petits fonds dans ce domaine.
Un programme national ambitieux de formation et de création d’emplois au profit des jeunes et femmes, principalement issus des couches défavorisées. Ce programme s’appuiera sur les mesures engagées pour faciliter l’accès à la propriété foncière, l’aménagement des terres agricoles et leur exploitation, aussi bien pour l’agriculture irriguée que traditionnelle, l’intégration du secteur de l’élevage dans l’économie, la construction des ouvrages et infrastructures, l’installation des jeunes dans le secteur de la pêche, y compris en exploitant les nouvelles infrastructures portières de Tanit et de N’Diago, la diversification des moyens d’accès à la microfinance pour permettre aux jeunes et aux femmes de s’installer à leur propre compte dans les divers métiers de services.
L’instauration, dans le cadre d’un partenariat public- privé, d’un programme annuel d’employabilité des jeunes comportant l’offre de stages au profit des sortants de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, la formation à l’entreprenariat, l’éducation financière, ainsi que des caravanes régionales pour la promotion de la micro entreprise, surtout au profit des jeune et des femmes.
La jeunesse est au cœur de mes priorités et je suis conscient des situations de vulnérabilité qui marquent une partie de cette population. Cependant, pour moi une jeunesse bien formée, bien encadrée a plus de chance de réussir dans sa vie et de mieux faire face aux défis du monde actuel. Pour faire face à ces défis, le volet de mon programme relatif à l’éducation et à l’emploi apportera les solutions qui s’imposent L’engagement citoyen de notre jeunesse est quant à lui déterminant dans l’œuvre de construction nationale. Je m’emploierai dans ce domaine à mener une politique où les jeunes seront considérés non pas comme de simples bénéficiaires, mais des acteurs de plein droit. J’encouragerai leur prise de parole et leur expression autour des questions nationales concernant leurs besoins, préoccupations et attentes. Je soutiendrai le dialogue avec les jeunes, entre jeunes et moins jeunes et avec les institutions afin que notre jeunesse soit reconnue comme partie prenante à part entière dans la vie publique.
Ma politique en faveur de la jeunesse sera axée sur la formation, la création d’emplois durables et la responsabilisation de notre jeunesse. Dans ce cadre, j’instituerai un service civil volontaire dénommé ‘’Watanouna’’, qui offrira aux jeunes les conditions propices pour consacrer, de façon volontaire, une partie de leur temps à différentes formes d’expressions de la solidarité nationale dans le cadre d’actions de développement local, d’éducation et d’appui conseils à d’autres jeunes et aux communautés etc……
Cela montre que ce poste n’est pas confié à n’importe qui, il constitue l’un des plus importants leviers des engagements du Président de la république.
Mohamed Moustapha