La question de la pauvreté en Mauritanie revient au premier plan à travers les nouveaux programmes que le gouvernement s’apprête à lancer. Cette initiative témoigne d’une prise de conscience forte : la vulnérabilité sociale persistante exige des actions concertées, durables et inclusives.
Le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, et le Premier ministre Mokhtar Ould Djay placent la lutte contre l’exclusion et la restauration de la dignité des plus démunis au cœur de leurs priorités. À travers ce nouveau programme d’urgence pour l’accès aux services essentiels, ils entendent donner une réponse concrète aux attentes des populations les plus fragiles et réduire les inégalités territoriales.
Vendredi, le Premier ministre a présidé une réunion de grande envergure consacrée à la préparation du lancement de ce programme ambitieux, conçu conformément aux orientations du Chef de l’État.
Ce programme vise à réduire les disparités de développement entre les régions et à promouvoir une répartition équitable des services publics de base. Sa mise en œuvre interviendra simultanément dans onze régions de l’intérieur du pays.
Il comporte sept composantes clés axées sur :
- le développement des infrastructures de base (éducation, santé, eau, électricité) ;
- le soutien au développement rural, à l’agriculture et à l’élevage ;
- et l’autonomisation des jeunes à travers l’appui à des projets productifs et la création d’infrastructures sportives et récréatives.
Élaboré en concertation avec les autorités locales et les représentants communautaires, le programme s’appuie sur un processus transparent de sélection des entreprises d’exécution et des organes de contrôle. Des ressources financières ont déjà été mobilisées pour garantir un déploiement rapide et efficace.
À l’issue de la réunion, le Premier ministre a exhorté les différents départements concernés à finaliser les dispositions nécessaires au lancement du programme, dont l’annonce officielle sera faite prochainement par le Président de la République.
Il a également souligné l’importance de l’implication active de la société civile et des citoyens dans le suivi, la transparence et l’évaluation du programme. Cette approche participative constitue un gage de réussite, renforçant la confiance entre l’État et les populations, et traduisant une volonté partagée d’agir ensemble pour le bien-être de tous.
En ces temps où le pays s’engage résolument contre la gabegie et pour la bonne gouvernance, ce programme apparaît comme une occasion majeure de renouveau, marquant un pas décisif vers une Mauritanie plus juste, plus solidaire et plus inclusive.
Mohamed BNEIJARA
