Le président Bissau guinéen en visite d’amitié en Mauritanie

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Sahara Médias - Le président Bissau guinéen Umaro Sissoco Embaló a entamé ce jeudi une visite d’amitié en Mauritanie, selon l’AMI.

Le président Bissau guinéen a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international de Nouakchott par son homologue mauritanien Mohamed O. Cheikh El Ghazouani.

Les deux présidents ont tenu une réunion au pavillon présidentiel de l’aéroport Oum Tounsi.

Injustice : Moustapha Sidaty Sidi Salem une compétence à valoriser

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Partant du fait que l'éducation est le moteur du développement et une entrée vers la réforme des sociétés. Et dans le contexte des discussions au sujet de l’approche imminente de la nomination du président de l’Autorité de la qualité de l’Enseignement Fondamental et Secondaire. Il est devenu nécessaire de rendre justice à un des cadres de ce secteur qui a démontré une expérience pionnière dans ce domaine. Quelqu’un qui possède une vision politique et une vision stratégique solide qui le qualifie plus qu’une autre personne pour briguer ce poste. Il n’est autre que l'Inspecteur Général chargé de l'enseignement secondaire, Moustapha Sidaty Sidi Salem.

L'inspecteur général Moustapha Sidaty Sidi Salem vous a démontré ses 25 ans d'expérience dans le secteur, au cours desquels il a accédé à toutes les responsabilités: il a été  professeur de deuxième cycle, puis directeur des études chargé de cours, puis surveillant général, puis directeur des études, pour être ensuite promu au grade de directeur d'établissement, avant d'obtenir un certificat d'aptitude à la profession d’inspecteur de l'enseignement secondaire, avant d’être nommé Inspecteur Général chargé de l'enseignement secondaire.

- Au niveau politique et partisan : Il est passé de chef d'unité de base, au poste de responsable de la jeunesse dans la sous-section, ensuite secrétaire chargé à l'orientation de la section et enfin, élu délégué au congrès.

Il s'est vu confier la responsabilité de coordinateur de moughataa dans toutes les étapes de la réimplantation des structures du parti. Il a été choisi à plusieurs reprises comme coordinateur adjoint, puis comme coordinateur général lors des élections municipales et parlementaires. Il fut aussi coordinateur régional lors des récentes élections présidentielles. .

Il est considéré comme membre actif des comités centraux du Parti, notamment le Comité de refondation du Parti, le Comité d'orientation politique et du Comité de concertation élargie.

Dans le domaine de l’action sociale et civile, il est devenu président d'une association de développement active à l’Assaba, Guidimagha, Gorkol et Nouakchott. Il a ensuite travaillé comme coordinateur de nombreux projets de développement financés par des partenaires de développement GIZ / UNICEF / WORLD VISION / PAM UNFPA. .

Pour ces considérations, tout le monde considère Ould Sidi Salem comme l’homme le plus qualifié pour diriger cette autorité, et pour y mener les réformes nécessaires. A cela s’ajoute son soutien inconditionnel du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani et son dévouement dans la défense son régime et à l’action qu’il mène pour l’exécution de ses engagements.

Pour illustration :

La situation sécuritaire au Sahel se dégrade

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Au Niger, au moins 29 soldats ont été tués, dans la nuit de lundi à mardi, dans l'ouest du pays, près de la frontière avec le Mali. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière depuis l'arrivée au pouvoir des militaires, qui avaient pourtant justifié leur coup d'Etat du 26 juillet par la dégradation de la situation sécuritaire. Mais plus de deux mois après le putsch, l'instabilité qui règne dans le pays est très préoccupante.

Abassa Zirdine est un habitant de l'Anzourou, dans la région de Tillabéry, où les groupes djihadistes, notamment l'Etat islamique au grand Sahara, sont actifs. Au micro de la DW, il confirme la hausse des attaques : 

"La situation sécuritaire se dégrade de plus en plus au Niger. Les attaques contre les positions de l'armée et contre les populations civiles se multiplient dans la région de Tillabéry. Une situation qui a des conséquences sur le plan humanitaire."

"La situation sécuritaire se dégrade de plus en plus au Niger" (Abassa Zirdine)

Mines d'or visées au Burkina

Le Burkina Faso aussi a du mal à endiguer les attaques et à sécuriser notamment les mines d'or qui sont visées par les djihadistes. L'exploitation minière artisanale a été ainsi suspendue dans le pays. 

Selon Serge Zongo, exploitant minier, les groupes terroristes cherchent à soutenir leurs activités avec cet or : "C'est une activité qui est devenue source de financement des groupes armés terroristes et sert à alimenter la violence."

Double front au Mali 

D'un côté, les anciens rebelles touaregs : un important convoi de l'armée malienne est ainsi en route vers le nord et la région de Kidal, bastion de la rébellion séparatiste qui a repris les armes. De l'autre, les djihadistes qui s'en prennent à des villes importantes.

Après Tombouctou avec le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, c'est au tour de Ménaka d'être menacée, cette fois par les combattants de l'Etat islamique au grand Sahara.

"Comme vous le savez déjà, Ménaka a été particulièrement touchée par la montée de l'EIGS, autrement appelé Daech, dans la zone, notamment à la frontière Mali-Niger", raconte Housseyni Ag Yehia, un habitant de Ménaka. Selon lui, des centaines de personnes ont déjà pris la fuite. "Les populations des zones d'Anderamboukane, Tamalat et autres se sont repliées vers le chef-lieu de région qui est Ménaka. Au moment où je vous parle, il n'y a que la ville de Ménaka qui n'est pas occupée par les mouvements terroristes. Si un autre front s'ouvre, notamment les combats entre l'armée malienne et la CMA, c'est une menace supplémentaire."

Au Mali, le départ des troupes étrangères et de l'Onu a offert une aubaine aux groupes djihadistes qui ont pu avancer sur certains fronts. La possibilité d'un affrontement avec les anciens rebelles touaregs risque de leur donner encore plus de marge de manœuvre.

 www.dw.com

 

Niger: un convoi humanitaire du PAM toujours bloqué à la frontière avec le Bénin

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Plus de 9 000 tonnes de marchandises du Programme alimentaire mondial sont bloquées à la frontière entre le Niger et le Bénin. Depuis le coup d'État et la fermeture des frontières, impossible pour l'agence de l'ONU d'acheminer l'aide humanitaire dans le pays. Alors sur place, les équipes cherchent des itinéraires alternatifs.

Pour se rendre au Niger, les convois du Programme alimentaire mondial (PAM) et des autres partenaires, ONG ou Nations unies, empruntent habituellement deux itinéraires : via le Bénin et le port de Cotonou... ou par le Nigeria. Ces deux routes sont désormais fermées. Unique alternative : traverser le Burkina Faso. Mais la situation sécuritaire complique la tâche

« Pour le moment, les camions qui étaient destinés à rentrer par le Bénin et le Nigéria ne peuvent pas rentrés, il n’était pas prévu que ces camions rentrent par le Burkina Faso, donc il faut les rédiriger vers ce corridor-là et cela prend du temps, explique Jean Noel Gentile, représentant du PAM au Niger. Il faut également le temps d’organiser ce convoie et le sécuriser à travers le Burkina Faso. Pour le moment, cela ne rentre pas, ces 463 containers humanitaires sont bloqués depuis plusieurs semaines. »

Il faut donc trouver d'autres itinéraires alternatifs. « Il y a d’autres corridors à envisager, par exemple celui du Cameroun et du Tchad, mais il faudrait donc remettre ces cargos sur des bateaux vers le Cameroun, vers le port de Douala par exemple, et puis traverser le Cameroun ou le Tchad et arriver jusqu’au Niger. Cela prendra également plusieurs semaines, poursuit-il. Rédiriger ces camions a bien sûr un coût, cela prend plus de temps et peut représenter des défis également sécuritaires, cela ralentit et entrave nos opérations humanitaires au Niger. »

Des discussions sont en cours entre le PAM et les autorités nigériennes pour tenter d'obtenir les autorisations nécessaires permettant de franchir la frontière du Niger avec le Bénin et le Nigéria. 

Au Mali, les djihadistes encerclent à nouveau Tombouctou

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Ouest-France - La prise de Tombouctou en 2012 par des groupes coalisés autour d’al-Qaïda avait déclenché l’intervention militaire française au Mali.

Onze ans plus tard, la cité est soumise à un blocus, la nourriture commence à manquer. La junte militaire au pouvoir semble incapable de réagir, malgré l’appui des mercenaires russes de Wagner.

Lorsque le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la coalition de groupes djihadistes du Sahel affiliés à al-Qaïda, a annoncé le 8 août que ses combattants entamaient un blocus de Tombouctou, cela ressemblait à un coup de propagande.

Un mois et demi plus tard, toutes les routes menant à la ville du centre du Mali, peuplée de quelque 50 000 habitants, sont impraticables, soit sous le contrôle direct des djihadistes, soit trop exposées à des embuscades.

Pénurie

Les aliments de base comme l’huile, les pâtes et le sucre arrivent aux compte-gouttes et commencent à manquer. Les prix flambent, comme celui de l’essence, essentielle pour les générateurs électriques, qui a doublé. La "perle du désert", aux portes du Sahara, célèbre pour son patrimoine religieux et ses mausolées aux "333 Saints", importe quasiment tout. De Bamako, de Mauritanie ou d’Algérie.

Jusqu’au 7 septembre, le ravitaillement pouvait se faire par le fleuve Niger. L’attaque contre le ferry Tombouctou (64 morts) y a mis fin. Juste après, des obus sont tombés sur la piste de l’aéroport, au sud de la ville, où les avions civils ne se posent plus.

Comme si cela ne suffisait pas, un avion de transport militaire s’est crashé samedi 23 septembre sur l’aéroport de Gao, à 300 km à l’est de Tombouctou, probablement à cause d’un problème mécanique et pas d’un tir ennemi. L’accident a fait des dizaines de morts. Le mystère demeure sur la présence à bord de mercenaires russes de Wagner. La junte au pouvoir à Bamako a seulement reconnu le crash a minima, en raison du décès d’un haut gradé.

Ce mercredi 27 septembre, une attaque djihadiste d’envergure a cette fois visé un poste de l’armée malienne, à Acharane, à 20 km à l’ouest de Tombouctou. Les djihadistes auraient tué une dizaine de soldats, fait un prisonnier et se seraient emparé de six véhicules et d’une quantité importante d’armes et de munitions.

Reconquête fictive

Le blocus de la ville de Tombouctou confirme que la junte militaire, qui a pris le pouvoir en août 2020, exigé et obtenu le départ des soldats français en août 2022, a toutes les peines du monde à tenir le terrain dans le centre du pays. Les djihadistes étendent leur emprise sur les zones rurales à mesure de l’évacuation des Casques bleus de la Minusma, dont les putschistes ont également exigé le départ. L’armée malienne se contente d’occuper les bases abandonnées sans pouvoir réellement en sortir pour manœuvrer.

Le récit de "la reconquête de la souveraineté malienne" sur le nord du pays, servie par la junte, a tout d’une fiction. Outre les djihadistes, les forces armées maliennes se heurtent aussi aux combattants touaregs de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), signataire en 2015 de l’accord de paix d’Alger, jamais mis en œuvre. La CMA refuse que les bases de la Minusma du nord du Mali, de facto sous son contrôle, soient remises à l’armée malienne.

En 2012, c’est l’alliance de circonstance entre les Touaregs de la CMA et les djihadistes regroupés autour d’al-Qaïda, qui avait fait basculer tout le nord du Mali et permis l’entrée des djihadistes dans Tombouctou…

Patrick ANGEVIN

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