Le ministre de l’Élevage, son Excellence M. Mohamed Abdellahi Ethmane , a visité le mardi 28 février quelques réalisations de la deuxième phase du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel pour la Mauritanie (PRAPS-2-MR), financé par la Banque mondiale.
Pour faciliter l’accès des éleveurs et de leur cheptel à l’eau, les interventions de la composante 2 (Gestion durable des paysages et amélioration de la gouvernance) du Projet prévoient, au niveau de la wilaya du Hodh El Chargui, la réalisation d’un programme de construction de douze (12) stations d’hydrauliques pastorales et de puits.
La station d’hydraulique pastorale du village de Taïba relevant de la commune d’Agoueinit dans la moughattaa de Néma, qui a reçu cette semaine la visite du ministre de l’Élevage, fait partie des six (06) ouvrages dont les travaux sont actuellement achevés dans cette wilaya.
Cet ouvrage, équipé d’exhaure solaire et d’un réservoir d’une capacité de 20 tonnes et d’abreuvoirs pour les animaux, vient s’ajouter à de nombreuses autres réalisations et investissements du Projet dans cette zone pastorale par excellence.
Il est un exemple concret de la volonté du Projet de relever les défis posés aux éleveurs, notamment en matière d’approvisionnement en eau du cheptel dans les zones où cette denrée est rare.
Le Projet prévoit également de mettre en place dans cette région 32 puits repartis dans les moughattaas de Néma (8), de Bassikounou (4) de Djiguenni (4), de Timbédra (6) de Oualata (3), d’Amourj (4) et d’Adel Bagrou (3). Le programme global d’hydraulique pastoral du Projet prévoit la mise en place de quarante-cinq (45) stations pastorales (dont 18 sont en cours d’achèvement) et 90 puits.
L’objectif de la Composante 2 du Projet est, entre autres, d’améliorer la disponibilité et l’accès des pasteurs et agropasteurs aux ressources et espaces pastoraux, et de contribuer à résoudre la problématique de l’alimentation animale dans ces espaces à travers la mise en œuvre d’infrastructures et d’interventions qui vont faciliter la sécurisation de l’accès aux ressources naturelles et la gestion durable des paysages et la gestion concertée durable des infrastructures d’accès à l’eau.