Sahara Médias – Le tribunal correctionnel chargé des crimes économiques a entendu ce lundi l’ancien directeur général de la SNIM Hassena O. Ely à propos de trois dossiers, le premier celui de la vente de la mine de F’Dérick, le second l’octroi de bourses à Paris pour la scolarité de enfants de Mohamed O. Moussabou, gendre de l’ancien président et enfin l’usine de montage des avions que des investisseurs américains envisageaient d’installer à Nouakchott.
A propos du deuxième dossier, ould Ely a dit qu’à son arrivée à la tête de la SNIM, il avait été contacté par la représentation de la société à Paris demandant la signature d’un accord de loyer au profit de la scolarité des enfants d’ould Moussabou, gendre de l’ancien président qui avait été nommé au sein de ce bureau, depuis quelques années alors qu’il travaillait dans le domaine du commerce et le fret.
Ould Ely a encore dit que quand il avait reçu la demande adressée par le responsable du bureau, actuel administrateur directeur général de la SNIM, il avait demandé si les 7 employés du bureau à Paris bénéficiaient eux des mêmes avantages, ce à quoi le directeur du bureau avait répondu par la négative.
Hassena ould Ely a dit que la bourse ses enfants d’ould Moussabou existait déjà avant lui et qu’il semble qu’il s’agisse d’ailleurs d’un usage dans la société.
Dans ce contexte il a réaffirmé qu’il avait « beaucoup regretté de ne pas avoir licencié O. Moussabou éternellement absent et sans rendement pour la société ».
Ould Moussabou qui fait partie des personnes accusées dans le dossier de la décennie, comparait actuellement devant le tribunal.