Les populations du quartier Sud de Selibaby manifestent depuis plusieurs mois pour réclamer leurs droits pour l’accès à l’énergie. En effet, en février dernier, plusieurs femmes ont réclamé devant les autorités régionales, en l’occurrence, le Wali et le Hakem pour demander l’accès à l’énergie, service pourtant vital, surtout en cette période de Ramadan, caractérisée par des fortes chaleurs.  Mais jusque-là, rien n’a été fait pour répondre à cette sollicitation si vitale et par-delà un droit fondamental.

Si le prétexte mis en avant par la SOMELEC et d’après lequel les infrastructures n’ont encore fait l’objet d’une réception, ce n’est plus le cas, dans la mesure ou maintenant elle est en possession des infrastructures.

Alors, nous avons du mal à comprendre qu’en ce mois béni du Ramadan marqué par des fortes chaleurs qu’elle continue de ravitailler les populations en énergie. Le fonds du problème, c’est que cette Direction semble peu s’intéresser du droit, des besoins des populations et pourquoi tout cela si ce n’est que d’en faire une publicité à tambour battant, à travers, comme de coutume une inauguration officielle et de médiatisation.

Il est douloureux de constater que la SOMELEC ayant le monopole des activités de production et de distribution de l’électricité, depuis 2001 en vient à priver l’énergie au détriment des populations très pauvres qu’elle est censée pourtant servir.

Les populations s’interrogent qu’il ya là anguille sous roche, et qu’il ya manifestement une volonté de porter atteinte au Gouvernement en pleine campagne électorale.

Rappelons à cette Direction que l’objectif prioritaire de la SOMELEC est de généraliser l’accès de l’énergie électrique à tous les citoyens dans les meilleures conditions. Ces derniers appellent les pouvoirs publics de rappeler à cette Direction sa mission et à ordonner ses services pour connecter ce quartier au réseau électrique déjà disponible et en sa possession.

La volonté du Président de la République de servir les citoyens, surtout les plus pauvres ne semble pas être prise en compte par les cadres chargés pourtant de répondre aux sollicitations de leurs administrés. Quelle conscience professionnelle ??? Ce genre de comportement insupportable et inadmissible en est l’illustration la plus éloquente et en pleine campagne, on pourrait bien penser qu’il s’agit là d’une atteinte à l’image du PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, qui pourtant dans ses ENGAGEMENTS avait insisté sur la nécessité de faciliter l’accès des populations aux services.

Mohamed Ould Moustapha

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