Une campagne orchestrée par des personnes malintentionnées sévit sur les réseaux sociaux reprochant à la Commissaire à la sécurité alimentaire le fait de dépenser douze milliards pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Pays dont elle est investie par le Président de la république Mohamed Ould Cheokh El Ghazouani.
En tant qu’individus, nous ne pouvons pas être bons en tout. Nous avons les rêveurs et les pragmatiques, les preneurs de risques et les planificateurs, les penseurs et les faiseurs. Chacun a ses forces et ses faiblesses, et chacun a besoin des autres pour construire un groupe fonctionnel de personnes, une communauté. À cette fin, nous devons nous entourer de personnes qui possèdent les compétences et les capacités qui nous manquent pour atteindre nos objectifs. C’est dans cet état d’esprit que le Président cherche à identifier des personnes qui ont l’amour des populations et vont porter et réaliser son programme.
L’actuelle commissaire par son engagement dans le sens des orientations du Président de la république à développer des relations productives qui peuvent être bénéfiques pour les deux partis les autorités et les populations. Les missions qu’elle a effectué ne se sont pas limités aux salons climatisés elles discuter rencontrer les citoyens et régler leurs problèmes.
Elle partage la vision du Président sur les valeurs et partage avec lui beaucoup de valeur en particulier l’intérêt général ce qui lui procure l’avantage de pouvoir être utilité. Sachant qu’en politique, l’intérêt général ou intérêt public est une notion qui décrit la finalité de l’action de l’Etat au niveau d’un pays sans qu’il soit nécessaire d’en définir le contenu exact. Comme disait André Comte-Sponville: « La politique n’est pas là pour faire le bonheur des hommes. Elle est là pour combattre le malheur – et elle seule, à l’échelle d’un pays ou du monde peut le faire efficacement. »
Si depuis son avènement au pouvoir, le Président a initié une approche inclusive qui s’est traduite par une action d’ouverture à tous les acteurs et décideurs, ce qui a conduit à un climat de paix et de stabilité. L’atmosphère étant apaisée, il est temps de se consacrer à d’autres préoccupations majeures qui ne peuvent attendre. Ces préoccupations sont des nouvelles expériences que nous vivons, caractérisées par des changements d’habitude, et le développement de nouvelles compétences… qui remettent en question nos croyances et qui font perdre nos repères. Osons faire face à nos réalités, surtout celles plus douloureuses, nous ne pouvons pas continuer à fermer les yeux, comme l’autruche face au danger. Nous ne devons pas faire machine arrière devant l’inconnu, et le temps nous est compté, comme il l’a lui-même si bien souligné : « Le temps que nous avons tendance, très souvent à « tuer » est d’une importance capitale. Son emploi comme valeur stratégique évite bien des retards et des occasions manquées ».
Faudra-t-il rappeler que le Président de la République a été élu sur la base d’un programme qui retrace ses grandes orientations dans ses Engagements les défis de taille qui entravent la marche de notre pays vers le progrès et un développement véritable.
Le discours prononcé à Ouadane en décembre, inspiré aussi de « Mes Engagements » rejette toutes les formes de discrimination, les hiérarchies sociales traditionnelles et les faux stéréotypes qui les maintiennent. Il a exhorté les gouverneurs, dans leur conduite des affaires et décisions publiques, d’adopter une politique de « porte ouverte », pour se rapprocher des citoyens, les écouter, connaître leurs problèmes, les résoudre en temps opportun, sinon les référer aux autorités concernées dans les meilleurs délais, ce qui représente la première condition du rapprochement de l’administration du citoyen.
Le discours prononcé le 24 mars dernier a
été encore plus poignant sur ces instructions.
A la suite de ces deux discours, le Président a tenu une réunion avec les walis à Nouakchott, et a rappelé les tâches fondamentales dont ils sont investis, allant de la représentation du Président de la République à la mise en œuvre des politiques du Gouvernement au niveau des wilayas. Le succès du Gouvernement dépend de la capacité de l’administration locale à atteindre les objectifs des politiques publiques de manière efficace et efficiente et que la priorité des priorités doit être réservée à la recherche de résolutions pour les problèmes auxquels les citoyens sont confrontés.
Un sursaut national a été soutenu par les walis qui ont sillonné leurs régions pour collecter les doléances et les besoins prioritaires de développement de leurs populations respectives. L’élan a aussi impliqué les acteurs politiques, notamment, l’opposition en vue de pallier aux discriminations sociales qui persistent encore dans le pays. Cette dynamique d’intérêt national n’a pas été malheureusement accompagnée par les Ministères, qui sont restés confinés dans leur aisance à Nouakchott. Le temps est venu pour eux de rompre avec cet inactivisme, de descendre dans les entrailles des terroirs, d’aller à la rencontre de la base, et d’écouter un temps soit peu les malheurs, les douleurs et les pleurs des populations trop éprouvées par une série de crises successives. Et comme le dit Einstein : “la folie, c’est de rester bien au chaud dans sa zone de confort et de s’attendre à atteindre ses objectifs”.
En conclusion, nous devons admettre qu’il existe réellement une volonté politique décelable aussi bien sur le plan théorique que pratique : la vision développée dans ses engagements, les différents discours prononcés, la réunion avec les walis. Ce sont là autant d’actes qui témoignent une réelle détermination politique conduite par le Président, mais qui n’ont pas trouvé de répondant au sein des ministères. Ce qui manque bien c’est bien la non connectivité des autorités ministérielles à cette approche, pourtant inclusive et en dépit que leurs budgets soient doublés. A cela s’ajoute aussi, le silence des mass medias (Radio-Mauritanie, Télévision-Mauritanie, AMI,…) engendrant un déficit de communication au sujet des discours. Combler un tel vide serait plus bénéfique aussi bien pour le Gouvernement que pour les populations bref
La commissaire est l’unique Ministre ayant travaillé physiquement pour susciter une mobilisation communautaire (Sillonnant toutes les régions du Pays) pour une conscientisation des populations autour des préoccupations soulevées par le Président. Son approche constitue, sans nul doute, le meilleur dialogue entre les pouvoir publics et les citoyens et a abouti à des résultats qui contribueront à la résolution des grands défis auxquels notre pays est confronté.
Mint Khattry qui assemble la compétence et l’engagement constitue une exception mérite plus que le commissariat à la sécurité alimentaire.
« Bientôt, nous serons balayés par une vague de barbarie sans précédent. On en voit déjà les prémices. Et franchement, qui viendra pleurer sur notre sort ? Nous gaspillons par égoïsme et par cupidité l’héritage de nos aïeux. » Bernard Minier |
Cette campagne vise plus à saboter le pouvoir que de chercher à nuire à cette cadre militante dont la réputation est devenue mythique dans toutes les communautés du pays. Elle est connue par tous pour ses principes.
Mohamed Moustapha