La Mauritanie a enregistré ces dernières 24 heures 4 décès et 1.179 nouveaux cas, selon des chiffres du ministère de la Santé.
Les ministres de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Salem Ould Merzoug, et de la Santé, Sidi Ould Zahaf, ont tenu une réunion à distance jeudi à Nouakchott, pour étudier la situation sanitaire actuelle que traverse le pays en raison de l’augmentation rapide du nombre de cas enregistrés de Covid-19.
La réunion visait à concevoir et mettre en œuvre une feuille de route dans le cadre d’une nouvelle vision impliquant les walis, les hakems et les organisations de la société civile, pour faire face à la vague actuelle du Covid et limiter la propagation du nouveau virus mutant.
Elle a porté sur les moyens permettant de limiter l’épidémie et de circonscrire sa propagation en redynamisant les contrôles dans les lieux publics et en prenant un certain nombre de mesures barrières comme l’interdiction des rassemblements, la surveillance des marchés, le contingentement de leurs entrées, l’interdiction aux enfants d’y pénétrer, et l’imposition du port des masques et de se munir de carnets de vaccination.
Des équipes conjointes entre la sécurité, la société civile et la santé ont été sélectionnées sous la supervision du ministère de l’Intérieur notamment des walis et des hakems pour surveiller les marchés.
Ces équipes sont compétentes pour s’assurer que les passants portent les masques et disposent éventuellement de cartes de vaccination. Elles sont habilitées également à procéder à des examens pour toute personne présentant des symptômes de la maladie.
Pour la réussite de cette opération, plusieurs comités ont été sélectionnés pour l’encadrer dirigés par les hakems. Une carte des lieux publics ciblés sera rendue publique et diffusée pour expliquer la nature de cette opération.
De même, les points de santé seront multipliés sur tout le territoire national pour faciliter l’accès des citoyens aux examens nécessaires en plus de la distribution de masques et l’imposition de mesures de précaution.
Par La rédaction de Cridem, avec AMI