Une vingtaine de personnes, majoritairement des supplétifs civils de l’armée et des soldats, ont été tuées lundi au Burkina Faso lors de deux attaques de groupes terroristes, a-t-on appris mercredi.
Vingt-et-une personnes, majoritairement des supplétifs civils de l’armée et des soldats, ont été tuées lundi 5 juin au Burkina Faso lors de deux attaques de groupes terroristes, a appris l’AFP mercredi 7 juin de sources sécuritaires.
Lundi, « un violent accrochage a eu lieu à Sawenga, dans la commune de Bittou, (province du Boulgou, région du Centre-est) entre une unité mixte de soldats et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) et des groupes armés terroristes », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire.
« Le bilan côté ami fait état de 14 volontaires tombés ainsi que quatre militaires », a précisé cette source, évoquant également « cinq blessés qui ont été pris en charge » et dont les jours ne sont pas en danger.
Confirmant le bilan, une autre source sécuritaire a indiqué que l’unité mixte « participait à une opération de sécurisation dans la zone », et « les vecteurs aériens déployés en riposte à cette attaque ont permis de neutraliser plus d’une cinquantaine de terroristes ».
« Les opérations de ratissage et de sécurisation se poursuivent dans cette zone », ciblée ces dernières semaines par des attaques contre des civils, a précisé la même source.