ALAKHBAR (Ouagadougou) – Le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), a revendiqué, vendredi, l’attaque du lundi 24 octobre contre la base militaire de Djibo, dans le nord du Burkina Faso. 

Le groupe dirigé par Iyad Al Ghali a indiqué avoir tué 10 soldats et libéré 67 prisonniers, dans un communiqué authentifié par SITE, un organisme américain spécialisé dans la surveillance des groupes armés.

Le GSIM a également souligné avoir « emporté plus de 400 armes légères ». 

Lundi, l’armée burkinabè révélait que 10 soldats ont été tués et 50 autres blessés dans une attaque contre la base du 14e Régiment interarmes (RIA) de Djibo.

Dans sa reposte, l’armée avait précisé avoir tué 18 assaillants.

La ville de Djibo est encerclée depuis 3 mois par des individus armés qui ont fait sauter des ponts et coupé les principaux axes menant à la ville, contraignant  les habitants à manger des feuilles d’arbres et du sel. 

Cette situation a été qualifiée « d’alarmante » par les Nations Unies.

Le 26 septembre 2022,  le même groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a été l’origine d’une autreattaque ayant fait 37 morts dont 27 soldats.

L’attaque de septembre a été un catalyseur pour l’avènement du coup d’Etat du 30 septembre 2022, perpétré par le capitaine Ibrahim Troaré contre le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

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