Journal Le Terroir – Le Small Grant Programme (SGP) du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a organisé un atelier de formation en Suivi et Evaluation qui a débuté le 27 et s’est achevé le 30 décembre 2021 à l’hôtel THIORFI PALACE situé au carrefour de Boghé.
Une formation qui a pour objectif de renforcer les capacités techniques des ONGs coopérants avec le SGP dans le Suivi et l’Evaluation des projets. Ouvrant la séance de démarrage, M. BA Amadou, Coordonnateur du SGP a invité chaque participant à se présenter. Avant d’exhorter les bénéficiaires à redoubler d’efforts pour tirer profit de la formation.
Il a indiqué que l’organisation de cette formation constitue un nouvel élan au profit des ONGs locales coopérant avec le SGP pour se performer plus. Après lui, les participants à l’atelier ont chacun décliné son organisation, le rôle au sein de cette organisation avant d’aborder les actions menées sur le terrain.
Ensuite, M. BA Mamadou Souleymane, Assistant Programme et formateur a décliné les thèmes qui seront abordés au cours de l’atelier (estimation, évaluation, mise en œuvre des projets, planification, conception, intrant, processus, résultats, impacts, analyse du suivi et impact, suivi et évaluation d’impact, suivi du résultat, évaluation du processus etc.….).
Il a défini clairement le concept suivi et évaluation qui dit-il reste un outil essentiel pour la prise de décision et l’utilisation des ressources d’une organisation. Quatre jours durant, une discussion franche entre participants bénéficiaires de l’atelier et le formateur a permis d’aborder tous les sujets de long en large.
L’exploitation de la note d’orientation technique de suivi et évaluation de la 7ème phase opérationnelle a été faite sur les différentes angles dont l’objectif de gestion des résultats du PMF, l’adaptation des objectifs au contexte, la transparence, la responsabilité, la prise de décision, l’apprentissage et l’amélioration continue, le modèle de changement des résultats du PME, l’innovation, mesure des résultats du PME, indicateur de genre, rôle et responsabilité, niveau de portefeuille de pays.
Les participants se sont scindés en trois groupes de travail pour se pencher sur la mise en place d’un dispositif de suivi et évaluation sur les différents projets en cours de mise en œuvre.
Lors de la séance de restitution, les participants ont pu approfondir les débats et comprendre amplement les thématiques abordés. Les indicateurs dits obligatoires ont été occultés. Les voies et moyens de renforcer les moyens d’existence, le bien-être social ont été également abordés par les participants.
Conclave avec la coopérative de THIKONE BIRANABE
La veille, le 27 décembre dans l’après-midi, l’équipe de SGP a tenu une réunion avec la coopérative de THIKONE BIRANABE, basée dans le gros village de Touldé Doubango. Deux principaux points ont été abordés avec la coopérative agricole. Il s’agit de la présentation des objectifs et des actions pour le projet Thikone Biranabé et de la discussion autour des besoins prioritaires d’appui à mettre en place au profit du projet en cours d’exécution.
C’est la présidente de la coopérative qui a ouvert les travaux en souhaitant la bienvenue à l’ensemble des participants.
Le coordinateur du projet a abordé le premier point, en énumérant l’ensemble des objectifs actions retenus au niveau du projet au profit de la coopérative : la sécurisation de 2 hectares de terres agricoles de la Coopérative de Thikone Biranabé pour une pratique dans les normes du maraichage avec un moyen d’exhaure solaire et l’organisation d’un atelier de formation sur la gestion organisationnelle pour soutenir la bonne mise en œuvre du Programme SGP.
Dans le cadre de la priorisation des besoins d’interventions pour soutenir la vision globale des acteurs de la coopérative de Thikone Biranabé à définir ensemble les actions à mettre en œuvre. Le coordinateur du projet a demandé l’avis des membres présents, s’ils tenaient toujours à ce qu’il y’ait une installation d’une motopompe solaire comme moyen d’exhaure ou pas ?
La présidente pris la parole, en réponse à la question posée, pour manifester leur souhait prioritaire, qui reste celui d’avoir une clôture sur les 8 hectares du périmètre, dans un premier temps afin de sécuriser la superficie de terre agricole contre la divagation des animaux. Et si possible, l’installation d’une motopompe solaire.
Le coordonnateur du projet reprend la parole en affirmant que le budget alloué à l’installation d’un moyen d’exhaure ne permet pas de satisfaire toute leurs attentes, malheureusement. L’Assistant du programme SGP/PNUD, a fait savoir à l’ensemble des parties prenantes que dans le Programme SGP, les objectifs de certaines ONGs, bénéficiant du financement de FEM, peuvent être redéfinis si la communauté ciblée par les actions du projet la souhaite.
Les membres présents ont confirmé cela et ont fait savoir, que le plus prioritaire d’abord c‘est la sécurisation des 8 hectares, et pour l’irrigation, ils disposent d’un moyen qui leurs permettent d’irriguer leurs champs même si cela n’est pas si efficace.
Le coordinateur du projet a réaffirmé son engagement vis-à-vis de la coopérative, pour réaliser leurs attentes et qu’il en discutera de nouveau avec le coordinateur du programme et l’Assistant du programme pour redéfinir la priorité d’intervention.
Compte rendu de Daouda AK DIOP