Ce mardi 9 décembre, à l’hôtel FASQ de Nouakchott, un atelier majeur sur l’assurance agricole a été officiellement ouvert par le Commissaire adjoint à la Sécurité Alimentaire, aux côtés du Représentant du FIDA, du Représentant adjoint du PAM et du Coordinateur du programme PROGRESS. Une présence institutionnelle forte, qui témoigne de l’urgence et de l’importance stratégique de ce chantier pour la Mauritanie.

L’atelier s’inscrit dans le cadre du Programme Africain de Gestion Intégrée des Risques Climatiques (mis en oeuvre par le projet PROGRESS), un mécanisme conçu pour offrir aux ménages agricoles et aux États une protection réelle contre les chocs climatiques, dont la fréquence et la violence ne cessent de s’intensifier. Ici, il n’est plus question de simples discours : il s’agit de doter les populations d’outils concrets pour défendre leurs moyens de subsistance.

Le volet transfert des risques climatiques, au cœur des discussions, propose des solutions d’assurance — micro et souveraines — capables de limiter les pertes, d’éviter l’endettement et de renforcer la résilience des communautés rurales. Le PAM, première agence onusienne à avoir développé des mécanismes innovants de microassurance intégrée, a rappelé combien ces instruments peuvent transformer la vie des ménages les plus vulnérables, en leur garantissant un filet de sécurité face aux sécheresses, inondations et autres catastrophes.

Les débats ont été vifs, engagés, et unanimement favorables : tous les participants ont reconnu la pertinence et la nécessité de cette innovation. Ils ont salué le leadership du FIDA et du PAM, convaincus que l’assurance agricole n’est plus un luxe, mais une exigence nationale pour défendre les agriculteurs mauritaniens contre les effets du changement climatique.

Le message lancé aujourd’hui est clair : la Mauritanie doit accélérer, et les partenaires techniques et financiers sont appelés à se mobiliser massivement pour soutenir cette avancée stratégique. L’assurance agricole n’est pas seulement un outil technique : c’est un levier de justice climatique et de dignité pour les communautés rurales.

Mohamed BNEIJARA

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