Récemment, plusieurs incidents ont mis en lumière les importantes failles de notre système de gouvernance. La saisie de quantités significatives de drogues, associée à un phénomène nouveau où certains membres des forces de l’ordre embrassent le rôle d’influenceurs sur les réseaux sociaux, soulève des questions cruciales sur l’intégrité et la mission des institutions chargées de garantir la sécurité de la société.
Alors qu’il serait d’usage que la communication sur ce sujet soit confiée aux magistrats, les gendarmes et policiers prennent l’initiative de relater leurs actions sur les réseaux sociaux. Cette démarche engendre une confusion quant à la distinction entre la communication institutionnelle et la promotion personnelle, érodant ainsi la crédibilité de l’ensemble des forces de l’ordre. En effet, un gendarme saisissant de la drogue ne devrait pas être perçu comme un événement exceptionnel, mais plutôt comme une simple exécution de son devoir.
Des allégations de complicité formulées par des membres de la police accablent certains de leurs confrères, les accusant de collusion avec des trafiquants de drogue. De plus, des familles religieuses sont soupçonnées d’être impliquées dans des activités de blanchiment d’argent, révélant des pratiques sans précédent dans l’histoire de notre pays. Les fonctionnaires, devenant à la fois lanceurs d’alerte et influenceurs sur les réseaux sociaux, semblent chercher des alliances en dehors de leurs institutions. Dans ce contexte, il est essentiel de rappeler que les familles mauritaniennes ont droit à la protection, tout en soulignant que les forces armées doivent également être défendues contre de telles dérives.
La situation devient encore plus alarmante lorsqu’on prend en compte l’influence extérieure sur ces affaires. Des États et des acteurs puissants manœuvrent en coulisses, menaçant la stabilité de notre système. L’histoire a démontré que des nations entières ont été déstabilisées par de telles interventions, laissant leurs dirigeants exposés à des conséquences dramatiques.
Face à cette situation chaotique, il est crucial que le gouvernement réagisse avec fermeté. Une application rigoureuse de la loi et un renforcement du contrôle territorial sont indispensables pour restaurer la confiance des citoyens. Les récentes saisies de drogues illustrent les failles d’un système de surveillance en difficulté. Il est impératif de rétablir l’ordre et d’assurer que la justice soit rendue, avant que la situation ne se détériore davantage.
Mohamed Moustapha