Du 12 au 14 décembre, la ville d’Aleg abrite une retraite de travail consacrée à la finalisation de la matrice de renforcement des capacités des acteurs du système alimentaire et à la planification des interventions prioritaires de la phase de mise en œuvre du projet « Accélérer les transformations des systèmes alimentaires à travers un modèle de réussite ».

Cette rencontre est organisée par le Ministère de l’Économie et du Développement (MAED), avec l’appui du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Elle réunit les principaux acteurs institutionnels, techniques et partenaires engagés dans la promotion de systèmes alimentaires plus performants, inclusifs et résilients en Mauritanie.

La retraite s’inscrit dans la continuité d’un long processus inclusif et participatif, qui a mobilisé l’ensemble des parties prenantes nationales concernées. Les départements sectoriels clés — Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA), Ministères en charge des Affaires sociales (MASEF), de l’Hydraulique, de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche — ont travaillé en étroite collaboration avec la communauté scientifique, la société civile et le secteur privé pour co-construire cette stratégie nationale.

Ce processus a bénéficié de l’appui déterminant des partenaires techniques et financiers, notamment le FIDA, l’UNICEF, la FAO, l’Union européenne et ENABEL, qui ont accompagné l’élaboration d’une vision partagée et intégrée de la transformation des systèmes alimentaires.

Dans un contexte marqué par une insécurité alimentaire et nutritionnelle persistante, touchant particulièrement les zones rurales et pesant sur l’efficacité des programmes publics, ce projet suscite un grand espoir. Il traduit la volonté de l’État mauritanien de mettre en place un dispositif national solide de portage, de coordination et de suivi, capable d’assurer la cohérence, la durabilité et l’impact des interventions.

Les partenaires ont réaffirmé leur engagement à accompagner ce projet prioritaire, porté par le MAED, avec un soutien clair et structuré du Programme Alimentaire Mondial, tant sur les plans stratégique que technique. Cette dynamique collective témoigne de l’ambition partagée de faire des systèmes alimentaires un levier central de sécurité alimentaire, de nutrition, de création d’emplois et de développement durable.

À travers l’implication de l’ensemble des parties prenantes, la Mauritanie fonde de grands espoirs sur ce projet structurant, appelé à contribuer durablement à l’amélioration des conditions de vie des populations, en particulier les plus vulnérables.

Mohamed BNEIJARA

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