Depuis la publication du rapport de la Cour des comptes, les Mauritaniens attendent avec impatience les décisions que le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani prendra face aux constats soulevés. Ce rapport, largement commenté, a ravivé les inquiétudes d’une population déjà éprouvée par la dégradation de plusieurs services essentiels.
En effet, de nombreux voyants sont au rouge : insécurité urbaine, coupures d’électricité récurrentes, difficultés d’accès à l’eau potable, dysfonctionnements dans le système éducatif. À ces problèmes structurels s’ajoutent un climat social tendu, marqué par la montée du populisme, les divisions communautaires et un sentiment croissant de désespoir.
Dans ce contexte, le silence ou l’inaction des autorités face aux révélations du rapport risquent d’être perçus comme une tolérance de la mauvaise gouvernance. Beaucoup estiment qu’il est désormais temps d’agir pour restaurer la confiance, apaiser les tensions et répondre aux attentes d’une population qui aspire à plus de transparence, de justice et de résultats concrets.
Mohamed BNEIJARA