Face aux critiques injustifiées dirigées contre le discours prononcé par Son Excellence Monsieur Niang Mamadou, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, devant Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, lors de l’inauguration du nouveau siège de l’École Nationale d’Administration, de la Magistrature et du Journalisme, il est impératif de rétablir certaines vérités.
Monsieur Mamadou Niang est une figure éminente de notre pays, dont le patriotisme indéfectible, l’intégrité exemplaire et l’engagement envers les valeurs fondamentales de notre société – l’unité, la cohésion et le vivre-ensemble – ne souffrent d’aucune contestation. Son parcours et ses actions parlent d’eux-mêmes et témoignent d’un dévouement sans faille pour notre nation. Reconnu pour sa piété et sa compétence, il incarne l’attachement profond à la Mauritanie dans toute sa pluralité.
Le choix de s’exprimer en français, qui est une langue officielle aux côtés de l’arabe, ne saurait en aucun cas entacher son engagement ou sa légitimité. Utilisée dans nos institutions nationales, notamment dans le cadre prestigieux d’un événement académique, cette langue ne devrait pas être un prétexte pour nourrir des controverses stériles. Au contraire, elle souligne notre capacité à agir dans un cadre inclusif et respectueux des diversités qui nous composent.
Ceux qui exploitent ce détail pour tenter de discréditer cet homme de valeur n’ont qu’un but : semer la discorde et raviver les tensions là où, en réalité, le devoir national exige de l’unité. Ce sont ces comportements, et non l’usage d’une langue, qui représentent une menace pour le tissu social de notre pays.
Rappelons que Monsieur Niang Mamadou a toujours évolué dans un environnement diversifié, servant loyauté et équité toutes les communautés sans distinction. Sa maison a toujours été un lieu d’accueil pour tous, et sa vie quotidienne est le reflet d’un patriotisme inclusif et généreux.
Une critique constructive doit se baser sur des faits avérés et non sur des motivations identitaires ou politiques. Au lieu de diviser, engageons-nous à soutenir ceux qui œuvrent sincèrement pour la paix, la justice et le progrès partagé. Ensemble, construisons une Mauritanie unie et forte, où chaque voix contribue à un avenir harmonieux.
Mohamed BNEIJARA