Cette décision, qui représente un véritable tournant dans la politique de développement, vise à répondre à un besoin pressant d’innovation et de dynamisme dans la gestion des ressources publiques. Les anciens fonctionnaires, ayant déjà eu leurs opportunités, sont souvent perçus comme moins performants, en raison de problèmes de santé chroniques et d’un certain manque d’ambition. En restreignant leur accès aux projets de développement, l’État cherche à revitaliser le paysage économique et à permettre aux jeunes talents de jouer un rôle actif dans l’avenir du pays.

Le ministre Ould Bouh a précisé que cette stratégie s’inscrit parfaitement dans les ambitions de transformation soutenues par le président de la République. « Notre mission est de gérer les finances de ce pays, et le premier défi consiste à se concentrer sur la population active. Cela ne peut être réalisé qu’en régulant le droit au travail et en veillant au respect des lois en vigueur », a-t-il déclaré.

Cette décision envoie également un message fort aux partenaires de la Mauritanie, affirmant que la souveraineté de l’État sur son territoire est incontestable. La défense des intérêts économiques est tout aussi essentielle que celle du territoire. Le gouvernement réaffirme ainsi sa détermination à imposer ses propres règles, sans se soumettre aux exigences extérieures, renforçant son rôle de régulateur dans le cadre des partenariats et agissant en priorité pour le bien-être de ses citoyens.

Sur les réseaux sociaux, les réactions à cette annonce sont largement enthousiastes. La jeunesse mauritanienne perçoit cette décision comme une véritable opportunité de s’engager dans le développement économique du pays, qui a longtemps été entravé par des pratiques dépassées. Les jeunes professionnels expriment un optimisme grandissant face à cette nouvelle orientation, espérant qu’elle favorisera l’emploi et dynamisera l’économie. Ils considèrent cela comme un acte fort et une contribution significative à la réalisation du mandat de la jeunesse promis par le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

En résumé, cette décision historique du ministre des Finances constitue une avancée majeure vers la nationalisation des processus de développement en Mauritanie, tout en affirmant un engagement ferme en faveur de la jeunesse. Elle pave la voie à un renouveau qui pourrait métamorphoser le paysage socio-économique du pays et lui permettre de réaliser pleinement son potentiel.

Mohamed BNEIJARA

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