Le blocage des évacuations sanitaires en Mauritanie représente une atteinte inacceptable à un principe fondamental : la sauvegarde des vies humaines. Le Président de la République a clairement exprimé son engagement envers l’amélioration de l’accès aux soins de santé, en particulier pour les populations les plus vulnérables. Cependant, la réalité actuelle soulève des interrogations alarmantes et exige notre attention immédiate. Il est impératif d’agir pour garantir que chaque individu, indépendamment de sa situation, puisse bénéficier des soins nécessaires. Sauver des vies ne devrait jamais être un sujet de discorde.

Sous l’égide du Président Mohamed Cheikh Elghazouanie, des initiatives ont été lancées pour assurer aux plus démunis un accès à l’assurance maladie, un pas significatif vers l’égalité en matière de soins de santé. Des ressources essentielles, telles que des ambulances et du gasoil, ont été mobilisées afin d’améliorer l’accès des populations à des soins de qualité et dans des délais raisonnables. Toutefois, l’introduction d’une nouvelle directive, qui interdit aux hôpitaux autonomes d’évacuer les patients qu’ils ne peuvent pas transférer vers un établissement récepteur, soulève de vives préoccupations. Il est crucial que cette situation soit réévaluée, car chaque patient mérite d’être secouru, indépendamment des obstacles administratifs. Pour continuer à avancer dans notre quête de justice sanitaire, nous devons garantir que chaque personne puisse recevoir les soins dont elle a besoin, sans entrave.

Cette décision, qui paraît mépriser les normes et les droits fondamentaux, a engendré une situation des plus préoccupantes. Désormais, les hôpitaux sont contraints de se limiter à informer un groupe WhatsApp regroupant les directeurs d’hôpitaux sur le sort des patients en détresse, attendant une réponse qui, dans bien des cas, ne se matérialisera jamais. Cette procédure inacceptable ne fait qu’accroître l’angoisse des familles dont les proches sont en danger de mort. Il est urgent de repenser cette approche, car chaque seconde compte lorsqu’il s’agit de sauver des vies. Les patients ne devraient pas être laissés à l’abandon face à une bureaucratie défaillante ; un système de santé efficace doit garantir des réponses rapides et humanitaires aux urgences. Il est temps d’agir et de remettre l’humain au cœur des priorités sanitaires.

Il est profondément troublant qu’un pays musulman, ancré dans des valeurs de solidarité et de compassion, permette à ses citoyens d’être privés d’évacuation, mettant ainsi en péril leur vie. La société civile a déjà recensé plusieurs décès tragiquement liés à cette situation inacceptable. Malgré les appels pressants à l’action, les autorités demeurent étonnamment silencieuses face à cette crise humanitaire. Il est impératif que nous exigions une réponse immédiate et décisive de la part des responsables. Chaque vie perdue est une injustice qui ne peut rester impunie. Il est temps de rétablir la dignité humaine et de garantir que toutes les mesures nécessaires soient prises pour protéger nos concitoyens. Ensemble, faisons entendre notre voix pour que la compassion et l’action prévalent sur l’inaction et l’indifférence.

Le nouveau ministre de la Santé, fort de son expérience dans le domaine, ne peut rester indifférent face à cette situation préoccupante. Il est crucial qu’il fasse preuve de sensibilité envers les besoins urgents des patients en attente d’évacuation par les hôpitaux, en instaurant des solutions rapides et efficaces. Plusieurs alternatives s’offrent à nous, telles que le transfert vers des cliniques privées ou l’évacuation vers des établissements de santé dans des pays voisins comme le Sénégal, le Maroc ou la Tunisie. Il est tout simplement inacceptable de maintenir des patients dans des structures incapables de leur fournir les soins indispensables à leur santé. Nous devons exiger une réaction immédiate et proactive de la part de notre ministre, car chaque jour compte et chaque vie mérite d’être protégée. Ensemble, faisons en sorte que les décisions prises répondent aux besoins réels des citoyens et garantissent leur droit à des soins adéquats.

Il est également essentiel de souligner que le département dispose d’un laps de temps suffisant entre l’évacuation des patients et leur arrivée dans des établissements de santé pour organiser leur accueil de manière optimale. Par exemple, un patient quittant l’hôpital de Néma a au moins 24 heures de route, tandis que ceux venant de Tagant ou de Guidimakha peuvent avoir jusqu’à 10 heures de trajet. Ce délai est amplement suffisant pour orienter chaque patient vers une structure adaptée et capable de leur fournir les soins nécessaires. En mettant en place une coordination efficace entre les hôpitaux et en anticipant ces besoins, le département pourrait ainsi garantir une meilleure prise en charge des patients, évitant ainsi des pertes de vie évitables. Il est temps d’agir avec détermination pour offrir à chacun le soutien indispensable dans les moments critiques.

Les critiques se font de plus en plus pressantes, mettant en lumière la complicité de certains professionnels de la santé dont les priorités semblent davantage axées sur des intérêts financiers que sur leur devoir sacré de sauver des vies. Cette dérive éthique compromet gravement les valeurs fondamentales du corps médical et soulève de sérieuses questions sur l’avenir de la santé publique en Mauritanie. Il est impératif de restaurer l’intégrité et l’éthique au sein du secteur de la santé, car la confiance du public en dépend. Si nous ne réagissons pas maintenant, nous risquons de compromettre les fondements mêmes de notre système de santé, laissant les plus vulnérables sans protection. Ensemble, engageons-nous à promouvoir une médecine guidée par l’humanité et l’égalité, afin d’assurer un avenir meilleur pour tous.

Il est crucial que des mesures d’urgence soient mises en place sans délai pour garantir à chaque citoyen l’accès à des soins de santé adéquats. Cela permettra d’éviter de nouvelles tragédies humaines et de protéger ce droit fondamental qu’est la vie. Chaque instant compte, et il est de notre devoir d’assurer que chacun, indépendamment de sa situation, puisse bénéficier des soins dont il a besoin. Agissons ensemble pour faire en sorte que la santé ne soit pas un luxe, mais un droit accessible à tous. Il est temps de prioriser la vie et le bien-être de notre population, afin de bâtir une société où la santé est véritablement au cœur des préoccupations.

Mohamed Moustapha

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