EEAS – La Délégation de l’Union européenne en Mauritanie annonce que le paiement de la première année du nouveau protocole de pêche entre l’Union européenne et la République islamique de Mauritanie a été effectué par l’Union le 23 décembre 2021, sur le compte du Trésor public spécifié par le Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime, conformément aux dispositions dudit protocole.
Ce paiement est d’un montant de 50 millions d’euros. Il sera complété ultérieurement par un versement de 7,5 millions d’euros, suite à l’élaboration et la validation par la commission mixte d’un plan pour la gestion durable des pêcheries concernant les petits pélagiques.
Ce nouveau protocole, entré en application le 16 novembre 2021, a une durée de 5 ans. Il vise notamment à minimiser l’impact de la pêche sur les écosystèmes marins et respecte les activités des flottes côtières et artisanales mauritaniennes.
Il prévoit l’accès de la flotte européenne aux eaux mauritaniennes pour la pêche de crustacés, de poissons démersaux, de thons et de petits pélagiques.
Pour les deux premières années d’application du protocole, en plus des captures payées par les pêcheurs européens, l’UE consacrera 57,5 millions d’euros par an à ce partenariat pour l’accès de ses navires aux eaux mauritaniennes. A partir de la troisième année, la révision de ces droits d’accès pourra intervenir pour tenir compte des activités réelles des navires de l’Union dans la zone de pêche mauritanienne.
De plus, l’Union versera 16,5 millions d’euros sur toute la durée du protocole au titre de l’appui à la politique sectorielle.
A cette occasion, l’Ambassadeur de l’Union de l’européenne en Mauritanie, M. Gwilym Jones, a déclaré : « Je me réjouis de l’entrée en application de ce nouvel accord de partenariat, le plus important dans le domaine de la pêche de l’Union européenne. Il présente en effet l’avantage de contribuer à la stabilité et à la gestion durable des ressources halieutiques de la région dans son ensemble et apporte également la sécurité et les opportunités de pêche rentables à nos pêcheurs durant les cinq prochaines années. »