Le président mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani a quitté dimanche Nouakchott pour se rendre dans la capitale ivoirienne où s’ouvre ce 9 mai la 15e Conférence des Nations unies sur la désertification et la sècheresse.
Pendant une dizaine de jours, la quinzième Conférence des Nations unies sur la désertification et la sècheresse va réunir des experts et des hommes politiques issus de 196 pays pour tenter d’élaborer des solutions face à l’appauvrissement des sols cultivables.
Les pays participants devront décider d’actions futures pour atténuer les conséquences de la progression de la sécheresse. Elle menace actuellement de faim 20 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique.
Cette COP se penchera sur l’impact des crises des « quatre C » – climatique, Covid-19, conflits et coups d’État – sur l’avancée de la désertification et, surtout, sur leur rôle dans la baisse de la productivité en milieu rural.
Un engagement à contrer l’avancement de la désertification d’ici cinq à dix ans doit être pris collectivement par les participants. Le but : parvenir à mobiliser un à deux milliards de dollars.
Dans le monde, 41 % des terres sont menacées de désertification, selon la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Un taux qui atteint environ 45 % en Afrique, particulièrement touchée, dont 55 % présentent un risque très élevé. Le Sahel, le désert du Kalahari, en Afrique australe, et la Corne de l’Afrique sont les premières zones affectées.
« Terres. Vie. Patrimoine : D’un monde précaire vers un avenir prospère » : c’est l’intitulé de la rencontre.
Par cridem.org