Une commission d’enquête sur les liens entre Emmanuel Macron et Uber pourrait être mise sur pied à l’Assemblée nationale. Les députés de la Nupes vont déposer une demande qui pourrait aboutir dans plusieurs mois. L’union de la gauche réclame des comptes au président français après la publication de l’enquête du Monde sur les « Uber files ». Mais pour l’exécutif, il n’y a rien dans ces documents qui prouvent quoi que ce soit de condamnable. 

Une affaire ? Quelle affaire ?

Pour cette source proche du pouvoir, il n’y a pas de « scandale d’État » dans les « Uber files ».« Il n’y a rien d’illégal… On n’a rien à se reprocher », répète un conseiller de l’exécutif qui répond point par point à l’article du Monde.

Oui, un ministre reçoit des patrons d’entreprise. Oui, ce n’est pas forcément précisé dans l’agenda officiel. Mais non, il n’y a eu aucune dissimulation, aucun rendez-vous secret, assure-t-il.

Détail à l’appui : les dirigeants d’Uber sont passés par l’entrée principale du ministère de l’Économie, leurs noms ont été enregistrés, l’entrevue avec Emmanuel Macron consignée dans ses archives.

Et non, il n’y a pas eu de « deal » avec Uber, l’ex-ministre devenu président est simplement « pro économie, pro entreprise et donc pro emploi » selon les mots de ce même conseiller.

Bref, aucune inquiétude au sommet de l’État sur les conséquences de cette enquête. Emmanuel Macron pourra s’en expliquer directement devant les Français, jeudi prochain, lors d’une interview télévisée à l’occasion de la fête nationale du 14-Juillet.

Je ne vois ni affaire, ni scandale, ni deal. Je vois juste un ministre qui est dans son rôle : de faire en sorte de faciliter la création sur notre territoire.

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