L’état-major des armées burkinabè a annoncé dans un communiqué que quinze soldats ont été tués et un blessé mardi 9 août lors d’une double attaque à l’engin explosif commise par des jihadistes présumés sur l’axe Bourzanga-Djibo, dans la région du Centre-Nord.
Les attentats se sont produits sur l’axe Bourzanga/Djibo. Alors qu’une unité militaire du 14e régiment interarmes (RIA) escortait un convoi, l’un des véhicules transportant des combattants des forces armées a sauté sur un engin explosif improvisé. « C’était un convoi de personnels militaires qui venaient d’être affectés au 14e régiment interarmes de Djibo », indiquent nos sources.
L’attaque est survenue au niveau de la localité de Namsiguia selon l’état-major des armées. Pendant que les opérations de secours et sécurisation du reste du convoi se mettaient en place après la première attaque, un deuxième engin a explosé. « Ce deuxième engin a été manifestement activé à distance. Ce qui a causé de nombreuses victimes », souligne une source sécuritaire. En plus des pertes en vies humaines, des dégâts matériels ont été enregistrés.
L’état-major a envoyé immédiatement sur place des renforts pour assurer l’évacuation des victimes et la sécurisation de la zone.
Jeudi dernier, les soldats du détachement de Bourzanga et leurs supplétifs civils avaient riposté à une embuscade tendue par des hommes armés dans la même zone, tuant une trentaine d’assaillants.