Le Calame – « La Cour suprême a reconnu mardi dernier la légalité du texte appliqué par le ministère de l’Intérieur stipulant la dissolution des partis n’atteignant pas le seuil des pourcentages électoraux au cours des dernières élections de 2018 », a révélé le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, le mercredi 21 Décembre, lors de la traditionnelle conférence de presse d’après conseil des ministres.
Selon le MID, « datant de près d’un demi-siècle, les critères de légalisation des partis étaient anciens et les imperfections liées à ces normes furent nettement perceptibles au cours desdites élections.
Près de cent partis s’y étaient présentés, « ce qui a affecté les listes de vote et suscité la confusion des électeurs». La majorité de ceux-là furent dissous, conformément au texte cité, et cette décision a été entérinée par la Cour suprême.
« Certains ont déposé des demandes de nouveaux récépissés auprès du Département », a précisé Ould Mohamed Ahmed, « et nous examinons près de quatre-vingt-dix dossiers en ce sens, alors que vingt-cinq partis sont déjà actifs et reconnus ».
Le ministère de l’Intérieur projette en outre d’organiser « dans un avenir proche », annonce son chef, « un atelier axé sur la révision de la loi sur les partis, en vue d’élaborer une approche et fixer des critères objectifs qui seront présentés en projet de loi sur la base duquel les partis politiques sont légalisés. »